Compte rendu du Conseil Municipal du 25 Septembre 2014
Compte rendu du Conseil Municipal du 25 Septembre 2014.
A l’ouverture de la séance du conseil municipal du 25 Septembre 2014, Gilles GASCON nous annonce que dorénavant nous ne pourrions plus bénéficier du support matériel dans lequel sont consignés tous les rapports présentés et soumis au vote.
« Vous remarquerez, dans le public, que vous n'avez plus de rapport papier. Nous entamons la dématérialisation des documents. Vous pouvez suivre tous les rapports du Conseil Municipal sur écran. C'est un confort que nous essayons de vous apporter en ce début de conseil. »
Notons que l’ancienne majorité, au nom de la transparence démocratique, n’a jamais hésité à communiquer aux contribuables, aux électeurs de tous bords politiques, l’intégralité de ces données. Pourquoi cette majorité n’en fait-elle pas autant ? Que ne faut-il pas ou plus divulguer pendant ce mandat ? Pour permettre à chacun d’entre vous d’accéder aux informations qui vous concernent, mais aussi pour vous tenir informés des décisions prises en votre nom en conseil municipal, nous mettons à présent à votre disposition tous ces documents.
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Recueil des rapports du 25 Septembre 2014. |
Rapport 01 : Actes de Gestion de Gilles GASCON.
Concernant la décision 0/14/044 du 11/08/2014 relative aux tarifs du service Culturel Spectacles / Année scolaire 2014 / 2015, Gilles GASCON et sa majorité ont décidé d’appliquer une nouvelle tarification à 26 euros (18 et 10 € auparavant) à plus de 40% de la programmation théâtrale. Ces augmentations concernent principalement des spectacles rajoutés par l’adjointe à la culture, Catherine LAVAL, pour vraisemblablement attirer un autre public compte tenu du pouvoir d’achat moyen des San Priods.
D’après Daniel GOUX, cette nouvelle programmation passe de 31 à 24 spectacles (soit une baisse de 23%), et le nombre de séances de 43 à 29 (soit une diminution de 33%). Il reste 18 séances à un tarif accessible contre 43 avant ! Dans ces conditions, comment cette majorité compte-elle faire pour élargir l’audience du théâtre ? Est-ce judicieux d’augmenter les prix de 44% ? Quelles sont les catégories sociales impactées favorablement ou défavorablement par ces choix politiques ?
Daniel GOUX rajoute que les recettes de billetterie d'un théâtre pèsent peu dans l'équilibre général de son budget. Le modèle culturel français est ainsi fait que les subventions (quand on ne les s’aborde pas !) et autres participations publiques sont largement plus importantes, sinon le prix pour le spectateur serait inabordable ! L'enjeu n'est donc pas financier et ne justifie donc pas ce nouveau tarif ! Nous rappelons que les méthodes employées par Gilles GASCON se sont traduites par la suppression du label du Théâtre Théo Argence et des pertes de subventions pour la ville de Saint Priest (-130 000 € de la région Rhône Alpes).
Aux questions :
- l'intervention du théâtre dans les écoles, les collèges et lycées est-elle définitivement supprimée ?
- Que mettrez-vous en place en direction des adultes amateurs pour remplacer La Fabrique ? Il reste des cicatrices, voire des plaies encore ouvertes quant à la méthode.
- Quelles réponses à la compagnie Ariane, en particulier à ses demandes répétées de rendez-vous, ignorées à ce jour ?
Mme LAVAL répond : « Je ne répondrai pas à toutes vos questions » préférant ainsi se justifier sur la tarification des billets.
Rapport n°03 : Modification du règlement intérieur du conseil municipal.
Gilles GASCON a opéré des modifications du règlement intérieur du conseil municipal. Ce règlement ne figurant plus sur le site de la ville de Saint-Priest, nous avons décidé de vous en procurer une copie et le mettre à disposition de nos lecteurs.
Télécharger : Nouveau règlement du conseil municipal.
Rapport 10 : Achat et remplacement d'un véhicule de fonction.
Dans ce rapport, Gilles GASCON demande à ce que lui soit fourni un véhicule neuf de type 508 PEUGEOT Hybride d’une valeur de 32 000€ en remplacement d’un véhicule OPEL Insigna Cosmo (année 2010) ayant appartenu à Martine DAVID ne totalisant que 55 000 km et justifiant d’une côte argus de 9 543€.
Ce véhicule qui est encore en excellent état, pourrait encore largement servir sans coût supplémentaire pour la collectivité. En ces temps de crise et pour montrer l’exemple, il aurait été judicieux de la part du 1er magistrat de la ville de conserver ce véhicule pendant la durée du mandat. « D'ailleurs quelle famille de Saint Priest, quel gestionnaire avisé change de véhicule à 50 000 km » sans faire appel à l’argent du contribuable ? En tout cas très peu.
Gilles GASCON justifie l’achat de ce véhicule pour des raisons économiques et va même jusqu’à arguer « qu’un bon père de famille sensé qui a un véhicule essence comme ce véhicule consommait, déjà ne l’aurait pas acheté, pour commencer. » (Dixit Gilles GASCON)
Petit calcul pour vérifier la bonne gestion de Gilles GASCON
OPEL Insigna Cosmo: 55 000 Km
Véhicule année 2010 soit 4 ans en 2014.
Consommation moyenne en ville : 7.2 L / 100 km
Nombre de jours travaillés par an : 300 (5 jours/semaine + manifestations le week-end) soit 1200 jours sur 4 ans.
Prix du litre de carburant : 1.32 €
Calcul du coût de la consommation : (55 000 x 7.2) / 100 = 3960 € de carburant en 4 ans
Coût de la 508 Peugeot hybride : 32 000 €
Remise : 3000 €
Reprise argus : 8500 €
Consommation : 3.7 L en mixte et 5.2L en condition réelle
Consommation moyenne de (3.7+5.2)/2 = 4.4 L /100
Coût du véhicule après remise et reprise : 32 000 – 3 000 – 8 500 = 20 500 €
Soit une dépense de 20 500 € « nette au frais du contribuable » pour l’achat de ce véhicule
Prix du litre de carburant : 1.32 €
Pour une distance parcouru de 55 000 km ce véhicule devrait coûter 2420 € de carburant / 4ans.
L’économie réalisée sur 4 ans est de 3960 € - 2420 € = 1540 € sur 4 ans
Soit 385 euros d’économie par an (ou 32 euros / mois).
Conclusion : Gilles GASCON, en bon père de famille, dépense 20 500 € sur le mandat (2014 - 2020) pour acquérir son véhicule de fonction et ainsi réaliser une économie de 32 euros par mois soit 1728 Euros sur 5 ans et demi.
Voyez-vous, les mathématiques ne mentent jamais. Dans un des éditos du magazine Couleur Gilles GASCON disait « Nous avons aussi le souci, que n’ont pas les technocrates, de gérer les finances de la ville, votre argent donc, avec la plus extrême prudence ». Quelle prudence !
Rapport 11 : Dépenses.
1- Acquisition d'un bâtiment pour la somme 1,2 M€ rue de la Cordière ; ce bâtiment accueillera la Maison des Associations.
2- Police municipale :
Acquisition de 2 motos pour la Police Municipale pour la somme de 25 000 €.
7000 € de dépenses se rajoutent au 25 000 € pour financer les équipements des agents en petit matériel à savoir les casques, les gants…
3- La ville alloue un budget pour l'organisation du marché de Noël évalué à 70 000 euros en dépenses et 4 000 euros de recettes correspondant à la location de chalets.
Quel gestionnaire sensé investirait 70 000 € pour un retour sur investissement de 4 000 € soit 94% de déficit ?
Rapport 16 : Régularisation d'une écriture comptable
En 2011 a été réalisé l'achat de titres sur le marché secondaire d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT) pour une valeur nominale de 3 400 210 euros, pour un prix de souscription total de 3 653 655 euros.
D'après Éric FROMAIN en 2011, sous l'ancienne majorité, un excédent de trésorerie avait été constaté ; ainsi il avait été pris la décision de placer cette somme afin d'en retirer des intérêts. Il en résulte que ce placement a généré des gains à hauteur de 154 179 €. Malgré tout, Eric FROMAIN dénonce la méthode et la juge inadaptée au contexte de l'époque. Il nous affirme qu'il aurait fait autrement...
Notons que cette démarche de placement du capital avait été initiée avec la collaboration de la direction générale des finances publiques. Daniel GOUX ne cache pas sa déception car le « résultat attendu n'était pas franchement celui escompté ». Malgré tout, la commune s'en est bien tirée car elle n'a pas eu besoin de casser les obligations dans lesquelles elle avait investi ; le rendement reste positif mais inférieur à ce qui était envisagé. Willy PLAZZI en profite pour rendre hommage à l'ancien adjoint à la finance (Daniel GOUX) pour l'excellence de son travail. « il a laissé une situation sans emprunt toxique » car nul ne peut ignorer aujourd'hui que la banque des collectivités DEXIA a mis des communes de France dans des situations épouvantables, avec des emprunts pourris et des difficultés de remboursement, mettant à mal les finances des collectivités, ce qui n’est pas le cas de Saint – Priest. Il estime que la gauche a passé un témoin dans une situation saine de trésorerie qui devrait permettre à cette nouvelle majorité de réaliser un mandat sans trop de difficulté.
N’acceptant pas cet état de fait, Eric FROMAIN préfère polémiquer autour des investissements d’intérêts généraux de l’ancienne majorité. Nous citions :
- « il y avait tout un tas de projets qui avaient été commencés et les notes arrivent maintenant. » ;
- « le gouvernement français voulant faire des économies a réduit les dotations faites aux communes » ;
Eu égard aux arguments caractéristiques d’un élu qui s’est peu intéressé aux dossiers de la ville lorsqu’il était dans le groupe d’opposition UMP, Daniel GOUX qualifie cette façon de présenter les choses d’assez HALLUCINANTE.
Propos de Daniel GOUX recueillis en séance du conseil municipal :
« Vous dites que les notes tombent maintenant et que vous êtes obligés d’emprunter. Reprenez les Procès-Verbaux des conseils municipaux des cinq dernières années et vous verrez qu'il se passe exactement ce qui était prévu et ce qui a toujours été voté par les Conseils. Le ré-endettement était annoncé, il se passe. Il n'y a aucune surprise là-dessus. Et si comme cela a déjà été fait une fois, je crois que c'est plutôt Monsieur le Maire que vous, Monsieur FROMAIN, si vous prétendez que les tableaux de la P.P.I. justement, c’est-à-dire cette projection qui est faite sur les investissements, nous emmènent dans le mur, je rappelle qu'il s'agit de simulations et que ces simulations sont actualisées en permanence. Donc, ne nous les resservez pas à chaque fois. »
Pourquoi tant de polémiques stériles de la part de cette nouvelle majorité ? Le méthode nous semble inadaptée pour répondre d'une part, aux besoins urgents des San-Priods et d'autre part, contribuer au développement économique de la ville ?
Face aux arguments tenus par Daniel GOUX, Eric FROMAIN poursuit :
- « Comment se fait-il qu'on a construit une école Brenier à 17 M€ alors qu'on a besoin de construire des écoles encore pour les milliers d'habitants qui arrivent là. 12 millions d’euros auraient largement suffi.».
En réalité, la totalité des travaux ont couté 17 millions d’euros mais ils comprennent l’école BRENIER, le restaurant municipal et le complexe sportif. C’est l’ensemble de ces bâtiments, chacun offrant une fonction différente à ses usagers, qui a couté 17 M€. A elle seule, l’école Brenier qui accueille 600 élèves, n’a couté que 12 Millions d’euros. Dans ce cas, comment Eric FROMAIN compte-t-il faire mieux en engageant les mêmes sommes que ses prédécesseurs ? Est-ce une façon de ne pas s’inscrire dans la continuité républicaine, de ne pas assumer le travail réalisé en faveur des San Priods pour au final ne servir que les intérêts de sa ligne politique ? Ces polémiques répondent-elles aux besoins premiers des San Priods ?
Rapport n°28 – Résiliation du PROJET « PARC NELSON MENDELA »
MARCHES PUBLICS ET TRAVAUX : Maîtrise d'œuvre relative à la réalisation du parc Nelson Mandela – Marché no 13/85 conclu avec l'équipe conduite par IN SITU – SAS JALBERT & ASSOCIES - REUSSIR L'ESPACE PUBLIC.
Gilles GASCON a décidé de résilier le marché de maîtrise d'œuvre relatif à la réalisation du parc Nelson Mandela ainsi que le marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage relatif à une étude de sécurité et de sûreté publique s'y rattachant. Cette façon de témoigner son attachement à une de ses thématiques de campagne électorale à savoir la mixité sociale nous semble dénuée de bon sens et de sincérité.
Nous voulons en toute objectivité éclairer nos lecteurs sur les motivations qui ont poussé Gilles GASCON à balayer d’un revers de main ce projet d’intérêt général. Eu égard au peu d’informations véhiculées par la presse locale concernant les résiliations successives des projets engagés et dans le souci d’informer au mieux nos lecteurs, nous avons décidé de publier l’intégralité des interventions des groupes politiques qui siègent au conseil municipal.
Discours du Front National (Sandrine LIGOUT) :
« A la lecture de ce rapport, nous sommes au regret de constater une fois de plus, l’incapacité pour vous et votre majorité de reconnaître l’utilité public et le bien fondé du projet « Parc Nelson Mandela » situé stratégiquement au cœur d’infrastructures scolaires, sportives et d’habitats.
Aujourd’hui, les San Priods sont à nouveau mis à contribution pour financer à hauteur 13 640.00€ les pénalités pour la résiliation de ce projet, élaboré rappelons le, dans le cadre de la concertation dont aucun membre de la majorité a participé. Que proposez-vous comme solution de remplacement pour répondre aux besoins des San Priods ? Au même titre que l’annulation du projet de la crèche : rien ! Avez-vous rencontré les San Priods pour définir leurs vrais besoins ? Si c’est le cas, alors montrez-nous le dossier dans lequel figure l’analyse du besoin ainsi que le cahier des charges qui accompagne l’étude. Mais nous ne sommes pas dupes. Nous avons bien compris que vous êtes au service d’une ligne politique et en aucune façon au service des San Priods. Si c’était le cas, alors vos services ne se seraient jamais permis de demander aux conseillers de quartier de leur faire des propositions sans enveloppe budgétaire comme indicateur !
A l’heure où Saint Priest doit continuer à se développer économiquement, structurellement, scolairement, etc… par souci d’économie et surtout sans motif réel et sérieux, vous annulez les projets. Sur le plan social, vos mesures vont à l’encontre de l’amélioration de la qualité de vie de nos concitoyens. Votre absence d’analyse engendre des pertes financières significatives pour la commune (plus de 240 000 euros en moins de six mois sans compter les heures de travail que ces projets mobilisent) et des conséquences qui commencent à irriter les San Priods.
Nous avons appris dernièrement que vous comptiez investir uniquement 500 000 € au lieu des 3 millions budgétés par l'ancienne municipalité. Autrement dit, vous pensez offrir une prestation équivalente avec un budget amputé de 82,14 %. Nous comprenons mieux les motivations qui vous poussent à solliciter les conseillers de quartier car il vous sera d'autant plus facile de rejeter la faute sur les San Priods en cas d'échec. Des interrogations ont été soulevées lors du dernier conseil de quartier de Bel-Air, mais aucun personnel de la ville n'a pu apporter les explications nécessaires pour lever toutes ces incompréhensions.
Vous avez accusé la municipalité précédente d'avoir dissimulé un trésor de guerre de 12 millions d'euros qui aujourd'hui, heureusement pour votre majorité, s'élève à plus de 13 millions d'euros. Cette réserve financière sur laquelle vous êtes dorénavant assis permet à la ville de contracter des prêts pour des projets d'envergure à des taux très intéressants. Nous rappelons au passage que les rentrées fiscales de la ville s'élèvent à plus de 95 millions d'euros. L'argument selon lequel le projet doit être annulé pour des raisons de coûts élevés ne nous convaint pas.
Le parc Nelson Mandela aurait été un nouveau lieu à partager, un lieu à vivre, à tout âge, un lieu pour se détendre, flâner, faire du sport, jouer, se promener, découvrir… Un carrefour inter-quartier qui relie harmonieusement zone d’activités et zone d’habitations. Ces 12 hectares, véritable « poumon vert » en plein centre-ville, sont indispensables à notre commune ainsi qu'au bien-être des San-Priods.
L’aire de jeux, l’aire de détente, les espaces partagés sont autant d’espaces pour se rencontrer et échanger, de quoi donner au parc cette dimension sociale souhaitée dès la genèse du projet. Que reste-t-il des beaux discours que vous avez tenus sur la mixité sociale pendant votre campagne ?
Avez-vous déjà oublié d'avoir voté à l’unanimité la délibération n°13.120 du 20 novembre 2013, à savoir l'attribution du marché ainsi que la maîtrise d'œuvre relative à la réalisation du Parc Nelson Mandela, date à laquelle une hypothèse de diminution de la dotation de l'état était déjà en pourparler ?
Au regard de l’ensemble des motifs douteux évoqués dans votre rapport N° 28, nous nous interrogeons sur la qualité de la solution à venir et vous demandons d’apporter des réponses concrètes aux questions posées par la population :
- Quels sont les leviers sur lesquels vous allez agir pour réduire le coût du projet?
- Allez-vous en diminuer la superficie ? Si, oui quelle sera la fonction du terrain restant ?
- Pensez-vous supprimer les équipements liés aux pratiques sportives, pédagogiques et culturelles ?
- Comptez-vous économiser sur l'implantation de la diversité paysagère et biologique?
- Existera-t-il toujours une liaison entre quartiers?
- La date de livraison initialement prévue sera-t-elle respectée ?
- Une réunion publique de présentation est-elle prévue ?
A ce jour beaucoup de ces questions restent malheureusement sans réponse!
Il est temps pour vous, de nous exposer et de dire clairement aux San-Piots qui vous ont élu, que leurs attentes et leurs besoins sont incompatibles avec votre ligne politique.
Dans votre dernier édito de « Couleurs » de septembre dernier nous avons pu lire, je cite » Les San-Priods, à l’instar de tous les Français, ont besoin d’un personnel politique aux idées claires, qui sait où il va et qui agit ; »
Dernièrement, nous avions voté « contre » l’annulation du projet de la crèche, de la même façon nous voterons « contre » ce rapport ainsi que le rapport suivant car ils vont à l’encontre de nos attentes.
Nous vous informons également que nous voterons « contre » à chaque fois que vous prendrez l’initiative d’abroger des projets sans proposer des solutions alternatives concrètes en faveur des San Priods.
Je vous remercie. »
Après l’intervention du FRONT NATIONAL, Gilles GASCON laisse la parole à Madame DUBOS car selon ses dires, il pense qu’il va pouvoir donner des réponses collectives et il ne veut pas répéter à chaque fois la même chose.
Nous nous sommes procuré l’intervention de Corinne DUBOS, voici ce qu’elle nous révèle : c’est tout simplement incroyable ! La crédibilité du 1er magistrat de la ville peut être remise en cause.
Discours de Corinne DUBOS (PS) :
« Délibération n°13.013 du 31 janvier 2013 : A l'unanimité, le Conseil municipal dénomme le futur parc urbain situé au Carré Rostand, « parc Nelson Mandela », et approuve le programme de réalisation de ce parc. (Gilles GASCON et son groupe politique ont voté en faveur de cette délibération).
Délibération n°13.014 du 31 janvier 2013 : A l’unanimité des suffrages, Monsieur Gilles Gascon (entre autres) est élu membre du jury du concours de maîtrise d'œuvre relatif à l'opération: réalisation du parc Nelson Mandela.
Délibération n°13.120 du 20 novembre 2013 : A l'unanimité, le conseil municipal attribue le marché de maîtrise d'ouvre du parc Nelson Mandela au groupement cité dans le rapport et dit qu'une prime de 20 000 euros HT sera versée à chacune des 3 équipes non retenues.
A aucun moment, lors des débats concernant les étapes de proposition et de validation de ce projet, vous n'avez émis une quelconque réserve.
Ce grand parc urbain d'environ 12 hectares, dont peu de villes peuvent s'enorgueillir de posséder un tel espace, répond entièrement aux attentes des habitants de notre commune. Véritable lien entre l'urbain et le rural, trois entités paysagères et écologiques distinctes le composent.
- Un plateau côté Est, cultivé et ensoleillé, ambiance urbaine qui regroupe des équipements sportifs, ludiques et pédagogiques.
- Le versant champêtre, ouvert et sec, au centre du parc, végétalisé en lisière.
- La plaine, boisée, fraîche et humide, côté ouest, recueillant les eaux de surface et des activités de loisirs et de jeux.
Un cheminement assure les liaisons principales de quartier à quartier, véritable lien entre tous.
Conception du parc qui tient fortement compte des éléments existants, accroche sur les voiries, traitement des limites (entre autre avec des clôtures, chose demandée énormément par les habitants de Bel Air notamment) intégration des équipements présents et qui laisse des possibilités d'évolution.
Voilà de quoi vous voulez priver les San Priods, car bien évidemment le projet que vous prétendez mener en interne ne pourra reprendre ces caractéristiques sous peine que la Ville soit assignée en justice par les architectes ayant remporté le concours. Nous risquons donc fort d'aboutir à un projet au rabais.
Ce que je vous ai décrit précédemment, c'est ce qui était dans le rendu de l'équipe IN SITU.
Vous argumentez que la prospective financière que vous avez effectuée vous amène à retravailler la programmation pluriannuelle des investissements. Certes une halle couverte est plus importante à vos yeux, qu'un poumon vert en centre-ville, ou peut-être faut-il faire de la place à un complexe multi culturel pharaonique. Le béton face à une richesse écologique, curieuse façon de promouvoir le bien-être en ville !
Que dire également des pertes générées par l'arrêt de ce projet (250 000 euros et le travail de multiples acteurs et services) à l'heure où vous dites vouloir faire des économies ?
Devant tant d'incohérences, vous comprendrez aisément notre vote « contre » ce rapport.
La réponse de Gilles GASCON fut quelque peu surprenante ! « Je vous confirme que le 13 janvier 2013, j'étais effectivement bien présent et que j'ai voté pour ce projet… il ne vous a pas échappé que cela fait à peu près 5 mois que nous sommes arrivés et vous me demandez de vous présenter un projet avec un cahier des charges, etc…
Au pied du mur et manquant soudainement d’arguments factuels, Gilles GASCON, tente une diversion en arguant que Saint Priest devrait bientôt accueillir 1200 logements ce qui bien entendu est une contre vérité (le nombre étant de 1100 logements en réalité). De plus il oublie volontairement ou involontairement de défalquer les 400 logements détruits, ce qui porte le nombre de logements à 700 et non pas à 1200 comme annoncé précédemment.
Dans sa lancée, il affirme que le terrain affecté au projet Nelson Mandela était en friche depuis plus d’un siècle,… que c’est vrai car il est né ici ! Monsieur GACON ignore que ce terrain a toujours été entretenu par les services de la ville à minima pour des raisons de sécurité (incendie l’été entre autre…).
Somme toute, Gilles GASCON avait voté en faveur de ce projet pour revenir sur « ses décisions » une fois élu. Il était en responsabilité en tant qu’élu de l'opposition, il avait donc la responsabilité de travailler et d'éplucher les comptes que la majorité précédente lui avait fournis ; si l’aspect financier de ce projet posait un quelconque problème, alors il aurait dû voter contre ce projet. Il ne l’a pas fait, bien au contraire ! Pourquoi ?
Au vu des propos tenus, Willy PLAZZI PCF prend la parole pour expliquer à Gilles GASCON l’utilité publique des projets d’une ville comme Saint Priest.
Il rappelle que la ville de Saint Priest investit chaque année entre 10 et 15 M€ et que sur la précédente mandature c’est 100 millions d'euros qui ont été investis ; le Grand Lyon réalise 2,3 M€ d’investissement et la ville de Lyon à peu près 100 millions d'euros. Au niveau des politiques générales de la ville, il est clair que ces montants sont à considérer comme des investissements visant à améliorer la vie des concitoyens et en aucun cas des coûts directs à la charge des contribuables.
« Ce ne sont pas des coûts, ce sont des emplois ! Monsieur le Maire, quand vous supprimez d'une manière aussi brutale un projet, vous pensez économiser, mais vous amenez des difficultés supplémentaires à l’économie de votre ville. Vous allez, vous, par cette action, supprimer des emplois !
Les collectivités dans ce pays, investissent environ 70 % de l’argent public. Chaque fois qu'un projet est remis en cause, il faut en accepter toutes les responsabilités. Chaque fois qu'on diminue l'investissement public, on diminue l'emploi, on casse l'économie, on crée des situations encore plus en difficulté dans l'ensemble du périmètre de la dynamique économique de l'agglomération. Si demain le Grand Lyon se mettait lui aussi à ne plus investir, mais où irai-t-on ?
Alors là, Monsieur VILLARD pourrait dire c'est la catastrophe, ce n'est plus la peine de faire de marché de Noël, parce que plus personne n'aurait de moyen, de pouvoir d'achat pour pouvoir satisfaire ces besoins-là. Donc, réfléchissez bien à ce que vous faites. Vous allez casser un marché, vous allez dénaturer le projet, vous allez le rabaisser et en même temps, vous aller poser des problèmes directement à l'économie locale. » (Dixit Willy PLAZZI).
Rapport n°29 – Résiliation du PROJET POLE EMPLOI
Maîtrise d'œuvre relative à la réhabilitation de bâtiment pour l'installation de Pôle Emploi - Marché no 13/52 conclu avec l'équipe conduite par Tassin et Associés –
Ce marché concerne la réhabilitation partielle de bâtiment pour le regroupement des services de Pôle Emploi, actuellement répartis sur deux sites distincts du territoire de la commune de Saint-Priest. Il s'agit du bâtiment« ex Mondial Frigo» situé au cœur de la Ville de Saint-Priest.
Ce marché s'inscrivait initialement dans le cadre du projet global de réhabilitation du bâtiment « ex Mondial Frigo » qui prévoyait également la création d'un Etablissement d'Accueil de Jeunes Enfants au rez-de-chaussée.
L’annulation de ce projet se traduit par les pénalités que la ville devra verser aux entreprises citées ci-dessus. Le montant dû pour la prestation réalisée est de 21 392,01 € HT et l'indemnisation de résiliation s'élève à 2 607,15 € HT.
Quand s’arrêteront ces pertes financières pour la ville de Saint Priest ? C’est ce que Gilles GASCON qualifie de « gestion en bon père de famille. »
Compte tenu du problème de la désertification médicale qui ne cesse de s’amplifier et donc de la répartition du nombre de médecin sur le territoire, ira-t-il jusqu’à annuler le projet visant à créer un pôle médicalisé sur Bel-Air dans les locaux qu’occupe actuellement Pôle Emploi ?
Projet à suivre…
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