Saint-Priest : 15 enfants hospitalisés -
l'attente des résultats d'analyses

 
Photo " Le Progrès" - C. Gallet (Pour vous abonner)

Mardi 8 octobre 2019 en fin de matinée, les parents n’avaient aucune information sur l’origine des nausées qui ont frappé une quinzaine d'enfants du groupe scolaire François Mansard. L'Agence Régionale de Santé a été alertée ainsi que les services vétérinaires et une a été ouverte.

Une quinzaine d'élèves, âgés de 7 à 14 ans, du groupe scolaire ont été hospitalisés lundi pour des examens. Tous se sont plaints de maux de ventre et de vomissements. Leur point commun : avoir mangé à la cantine de l’établissement. Selon les propos recueillis par « Le Progrès » les parents qui souhaitaient inscrire leurs enfants à la cantine annoncent aujourd'hui y réfléchir à deux fois. D’ailleurs un des pères de famille a déclaré « Heureusement que je n'ai pas franchi le pas. Là, je n'ai plus envie. Je n'habite pas très loin, je peux faire sans ».

À l’heure actuelle, les parents souhaitent connaitre les causes de ces malaises et comprendre les raisons de l’hospitalisation de leur(s) enfant(s). Est-ce une intoxication alimentaire ? Un élève malade qui en aurait contaminé d’autres … ? Le directeur de l’établissement ne s’est pas prononcé.

Selon « Le Progrès », les enfants conduits lundi à l'Hôpital Femme Mère Enfant (HFME) de Bron pour examen sont tous ressortis. Certains ont repris le chemin de la cantine et d'autres non, car ils sont encore très fatigués.

À l'école, l'histoire a choqué les parents, jusqu'à provoquer une certaine panique. Dans d’autres groupes scolaires, des parents qui ne souhaitent pas faire courir de risque à leurs enfants on fait le choix de les retirer de la cantine. Pour le maire  Gilles GASCON (LR), il ne peut s’agir d’une intoxication alimentaire. Peu importe les hypothèses pour expliquer ces hospitalisations (ou les conséquences de cette contamination), des analyses ont été de mandées. C'est l'Agence régionale de santé (ARS) qui les réalisera avec le concours des services sanitaires. Les résultats seront connus d’ici quelques jours.

À son niveau, le rectorat précise qu'il a saisi, dès lundi après-midi, le médecin conseiller technicien de la DSDEN (Direction des services départementaux de I ‘Education nationale). Le cabinet du recteur est resté en lien avec celui du préfet pour suivre l'évolution de la situation. De son côté, le parquet a ouvert une enquête pour déterminer l'origine des « blessures ».