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LR - Les démissions se poursuivent !

LR - Les démissions se poursuivent !
Et se ressemblent...

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Photos LyonMag
  
   

  Après la démission de Laurent Wauquiez (LR), le départ de Valérie Pécresse et de plusieurs cadres, l'hémorragie a continué avec le ralliement à Emmanuel Macron de 72 maires et élus locaux de droite et du centre. Sur la 14ème et la 13ème circonscription du Rhône, des élus (Catherine LAVAL, Eric FROMAIN, M. TORRES…) ont décidé de quitter le navire LR car ils estiment que cette « droite » n’est pas la leur. D’ailleurs, c’est leur droit le plus absolu ! D’autres vont jusqu’à dénoncer le manque de considération du maire envers ses adjoints et ses conseillers, les mensonges, les manipulations, les promesses non-tenues, les calculs politiciens, les profits…

Accentuée par la perspective des municipales, la décomposition se traduit encore à droite (LR) avec démission d’élus locaux exprimant leur soutien à Emmanuel Macron, énième coup dur pour LR après le crash des élections européennes. Des élus qui  « veulent la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construit sur des échecs ». Depuis la débâcle du 26 mai, où la liste LR a enregistré avec 8,48% des voix son pire score sous la Ve République, les Républicains s'enfoncent jour après jour dans la crise.

A saint Priest (7.87 %), Mions (9.67 %), Corbas (8.53 %), Vénissieux (4.65%), Feyzin (6%), Chassieu (11.09 %), Décines (7.73 %), Meyzieu (9.16 %)… les résultats témoignent de l’état dans lequel se trouve le parti LR.  Et à gauche ce  n’est pas mieux.

Pour affaiblir davantage le parti « LR », LREM ne se prive pas de jeter du sel sur les blessures du grand brûlé en multipliant les appels du pied à la droite. Mais LREM n'est pas seul à lorgner du côté de LR. Une partie de LR a vocation à rejoindre Marine Le Pen car aujourd'hui il n'y a plus d'espace pour la droite classique, insiste l'ex-ministre LR Thierry Mariani qui avait été l'un des premiers à franchir le Rubicon.

Pour illustrer le contexte et l’état d’esprit chez les LR, nous vous invitions à prendre connaissance de quelques articles rédigés par la presse locale « Le progrès ». Il est fort à parier que d’ici les prochaines échéances, un coup de tonner retentira au-dessus de la tête d’un(e) maire LR de l’Est Lyonnais.

  

    

Mions - 2019 : Source Le Progrès

L’élue Sophie Dujardin (LR) démissionne du conseil municipal. 

  

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Ce n’est un secret pour personne dans la sphère politique miolande : l’élue Sophie Dujardin et le maire Claude Cohen (LR) ne s’entendent plus. Cela date de la fin 2017. Un divorce consommé puisque la conseillère municipale a officialisé sa mésentente en créant un groupe de droite dissidente avec sa colistière Christelle Margerit. Sophie Dujardin a depuis annoncé vouloir mener une liste contre le maire , sans toutefois en réclamer la tête. Et depuis cette semaine, l’élue a franchi un nouveau cap : elle a envoyé sa démission au premier magistrat. « J’ai souhaité clarifier les choses avec lui. Je ne fais plus partie de sa majorité, mais j’en suis issue. Et puis j’ai appris qu’il briguait un second mandat. Alors qu’il avait été dit qu’il n’en ferait qu’un. Aujourd’hui, j’appelle les élus de la majorité qui ne le suivent plus à partir également ». Combien sur les 22 conseillers membres de la majorité répondront à cet appel ?

Membre de la majorité du maire LR Claude Cohen jusqu’en décembre 2017, puis du groupe de droite dissident qu’elle a créé en janvier 2018 avec sa colistière Christelle Margerit, Sophie Dujardin, déléguée à la communication de 2014 à octobre 2017, a décidé de monter une liste d’intérêt communal, tendance droite sociale, pour les municipales l’année prochaine.

L’élue d’opposition s’interrogeait jusqu’à ce que le premier magistrat décide ce début avril d’attendre encore quelque temps avant d’annoncer s’il briguait ou non sa succession.

Sophie Dujardin dénonce sa gestion et pointe du doigt « une majorité qui a implosé ». Elle appelle ses élus à ne plus suivre le maire.

Contacté, le maire Claude Cohen n’a pas répondu à l’appel du journaliste.

  

    

  

Mions 2019 : Démission /  Source Le Progrès

Florence Guichard, adjointe à Mions : «Mon problème, c'est Claude Cohen, son comportement !»

Florence Guichard, adjointe aux affaires scolaires, jette l’éponge. Elle a envoyé sa démission au maire Claude Cohen (LR). Elle sera actée lors du prochain conseil municipal le 26 septembre.

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Vous avez envoyé votre démission au maire Claude Cohen. Pourquoi partir à six mois de la fin de votre mandat ?

C’est très personnel. Il y a deux ans, je m’étais déjà exprimée sur mes divergences avec le maire et son comportement antidémocratique. Aujourd’hui, je ne me sens plus à ma place. Ce n’est plus le même maire et la même équipe qu’en 2014.

Qu’est-ce qui a changé ?

Je ne m’y retrouve plus en termes de valeurs. J’ai toujours privilégié l’action pour la ville, l’intérêt général. Je n’aime pas travailler à des fins politiciennes. Mais je ne suis pas naïve pour autant. Cela fait partie du job. Reste que ce n’est pas comme cela que je vois les choses. Cela me dérange. On avait une super équipe au début, engagée. Elle a changé. Le responsable n’a pas su la garder soudée. C’est d’ailleurs sa volonté de briguer un second mandat qui a été la dernière étincelle.

Vous êtes contre sa candidature ?

Claude Cohen devait laisser sa place au premier adjoint Julien Guiguet. C’était le deal. Et il se lance finalement pour un second mandat. C’est une décision unilatérale, sans concertation. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. C’est contre mes valeurs d’esprit d’équipe. Un candidat ne peut pas se présenter seul. Là, d’ailleurs, je ne suis pas sûre que l’ensemble du groupe majoritaire soit derrière lui. Il aurait dû en discuter avec l’équipe.

Qu’est-ce qui pourrait vous faire revenir en politique ?

Si demain le groupe trouve un autre candidat, je reviens. Mais là, j’ai trop de divergences. Pour moi, le vrai candidat, ce doit être Julien Guiguet, le premier adjoint. Je lui reste fidèle. C’est une personne très compétente, engagée et honnête. Il est plein de qualités.

Et un autre groupe ?

Ce n’est pas d’actualité. Là, il reste six mois. Il y aura peut-être des gens qui réagiront. J’ai cet espoir. Mais s’il y a un projet intéressant, pourquoi pas.

Votre mandat a-t-il été une bonne expérience ?

Oui, c’était une très belle expérience. Le bilan est super positif. Je suis contente de m’être engagée. J’ai découvert comment fonctionne une ville et j’ai tissé beaucoup de liens avec les écoles et leur personnel.

Le côté sécuritaire de la politique du maire vous a-t-il heurté ?

Non, pas du tout. À 80 %, je ne conteste pas la politique menée par Claude Cohen. Il y a eu plein de bonnes réalisations. Mon problème, c’est lui, son comportement, même si cela s’est amélioré. Il ne consulte pas et fait tout tout seul. Ce n’est pas une décision facile à prendre.

Tensions au sein de la majorité (LR) : « Le maire a franchi la ligne rouge »

La décision du maire de retirer la délégation d’une conseillère municipale a provoqué des remous au sein de l’équipe de Claude Cohen (LR). Un épisode qui intervient après d’autres couacs dans la majorité. Florence Guichard, adjointe aux Affaires scolaires, brise le silence.

  

« J’ai décidé de parler, de dire la vérité. »
Florence Guichard a longtemps réfléchi avant de décrocher son téléphone. Les récents événements dans la majorité municipale l’ont décidée à franchir le pas. Comme un besoin de crever l’abcès. Celle qui exerce le mandat d’adjointe aux affaires scolaires depuis l’élection du maire Claude Cohen (LR) en 2014 ne veut plus « cautionner les agissements antidémocratiques » du premier magistrat.

À ce titre, l’esclandre du dernier conseil municipal (voir par ailleurs) a profondément marqué l’élue, qui décrit une scène « tragique ». « J’ai failli partir. Je serrais les poings pour me retenir de bouger de ma chaise. Si les policiers municipaux avaient fait sortir M. Mena, j’aurais quitté la salle », assure-t-elle.

  

« Dérive comportementale et managériale »
Dernier épisode en date, le choix du maire de retirer sa délégation à Sophie Dujardin (1) , en charge de la communication. La nouvelle a été dévoilée par Claude Cohen mardi soir lors d’un conseil d’adjoints. Une décision « arbitraire », selon Florence Guichard, qui regrette l’absence de concertation.

Motif de cette sanction ? « Sophie fait partie des élus qui ont osé dire qu’il y avait des dissonances au sein de la majorité et à se désolidariser des propos du maire. »

Parmi les propos qui dérangent, il y a ce fameux tweet posté par l’édile en août dernier (lire par ailleurs), qui a divisé l’équipe majoritaire. « À travers ce tweet, il a franchi la ligne rouge », assène l’élue miolande. Comme une poignée d’autres élus, Florence Guichard avait quitté la cérémonie du 23 août célébrant la libération de Mions, en signe de désapprobation.

  

Florence Guichard refuse de démissionner
L’adjointe met en cause la « dérive comportementale et managériale » du maire depuis son élection. « Il veut tout voir, tout faire, tout décider », regrette celle qui dit ne pas remettre en cause son action politique. « La municipalité fait du bon travail, mais le maire tient des propos tonitruants qui commencent à déranger. Il y a une équipe formidable qui bosse, la grande majorité des agents font leur boulot. Mais pour faire tourner une organisation comme ça, il faut un vrai management. »

Selon elle, celui de Claude Cohen est on ne peut plus clair. « Il faut rentrer dans le rang sinon on démissionne ». La démission, une option « pas à l’ordre du jour » de Florence Guichard. « Démissionner, c’est vouloir cacher les dysfonctionnements. Je tiens à respecter l’institution. Et puis je n’ai rien à me reprocher, ma délégation fonctionne bien. »

Ce qu’elle attend désormais, c’est un « retour au calme ». Et d’ajouter : « J’attends que le maire soit capable de mettre en place un dialogue social avec le personnel, un vrai plan de formation des agents… »

La majorité municipale est-elle en train de voler en éclats ? L’adjointe estime qu'« une grosse dizaine d’élus » du groupe majoritaire, adjoints et conseillers municipaux confondus, est dans un état d’esprit similaire au sien. « Ce n’est que le début du feuilleton » pressent celle qui vit ici sa première expérience politique.

  

RÉACTION de Claude Cohen - « CEUX QUI NE SONT PAS D’ACCORD N’ONT QU’À DÉMISSIONNER »
  

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Claude Cohen, maire LR de Mions

    

« C’est un non-événement. Il y a eu des délégations retirées dans plusieurs municipalités. Pourquoi ce serait un événement à Mions ? Mme  Dujardin était déléguée à la communication, je lui ai retiré cette délégation. Elle reste conseillère municipale. Dorénavant, la communication du maire dépend… du maire. Le dossier est clos. Parmi les élus qui viennent me rencontrer, je peux vous dire que tout va très bien au sein de la majorité. Ça n’a pas créé de remous, je n’ai pas eu d’échos. Et si quelqu’un veut aller la rejoindre il est libre de partir. Une dérive managériale ? J’ai toujours dit que je gère la mairie comme une entreprise. Ceux qui ne sont pas d’accord n’ont qu’à démissionner. En tant que tête de liste, c’est moi qui ai composé l’équipe. Celui qui n’est pas d’accord avec moi, il peut partir. »

  

    

  

Mions  2019 - Démission /  Source Le Progrès

Questions autour d’un accord secret pour les municipales

Y’a-t-il eu un deal à droite en 2014 pour le poste de maire en 2020 ? Cette question se pose après les affirmations de l’adjointe aux affaires scolaires Florence Guichard qui vient de démissionner de son mandat. Pour elle, c’est Julien Guiguet qui devait mener la liste LR en mars. Et non le maire Claude Cohen.

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Julien Guiguet a été embauché à la ville de Saint Priest par le maire (LR) Gilles GASCON. Il est le premier adjoint de Claude Cohen. Il a décidé de continuer à accompagner le maire pour les prochaines municipales et de rester son premier adjoint si leur liste est élue. Photo Progrès/Serge DEUNIER.

Florence Guichard, l’adjointe aux affaires scolaires de Mions, a expliqué dans nos colonnes, mercredi 11 septembre, sa démission du conseil municipal en reprochant notamment au maire Claude Cohen (LR) sa volonté de vouloir briguer un second mandat à la tête de la ville.

Elle affirme que le deal de départ en 2014, c’était un seul mandat, le suivant devant être effectué par le premier adjoint Julien Guiguet si la liste LR était élue en mars 2020. Les cartes ont donc été vraisemblablement rebattues. Julien Guiguet, déclarant même sur les réseaux sociaux, le 12 juillet qu’il partait bien conjointement avec Claude Cohen pour continuer à être le premier adjoint de la commune.

Silence radio chez Julien Guiguet

Julien Guiguet, que nous avons tenté en vain de contacter, ne souhaite visiblement pas commenter cette affaire. En tout cas, son silence semble prouver le deal puisque nous lui avons bien exposé notre demande. Il aurait pu démentir l’accord officiellement, ce qu’il n’a pas fait.

En partant de cette hypothèse, l’élu aurait pu partir en dissidence. Il n’a pas fait ce choix. La question a aussi été posée à Claude Cohen. Il n’a pas répondu mais nous a invités « à lire le plan de mandat sur 10 ans ». Une manière de dire qu’il lui semble logique d’assurer la continuité.

D’autres conseillers élus en 2014 nous ont toutefois confirmé l’accord. « Alexandre Vincendet, le président de la fédération, l’a investi. C’est compliqué de s’opposer après ça » commente un observateur avisé de la politique locale. Comme quoi, le poids des partis reste toujours aussi important. À moins qu’un accord autour d’un passage de relais en cours de mandat n’ait été décidé. Ce que personne à ce jour n’a jamais évoqué.  

  

    

Saint-Priest 2016 - Démission /  Source Le Progrès

Catherine Laval, première adjointe (LR), claque la porte

Depuis 2014 et la victoire de la droite à St-Priest, elle était un pilier de l’équipe municipale conduite par Gilles Gascon (LR).

  

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Catherine Laval (LR) vient d’annoncer sa démission des ses fonctions de première adjointe et de conseillère métropolitaine. Pour expliquer sa décision, elle évoque de « profonds désaccords ».

L’ex-élue renonce également à mener la bataille législative de 2017. Elle avait été désignée, en juin dernier, candidate LR dans la 14e circonscription (1). C’est une autre adjointe au maire de St-Priest, Doriane Corsale, qui devrait finalement être en lice.

  

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Saint-Priest 2016 - Démission /  Source Le Progrès

Eric FROMAIN, premier adjoint (LR), claque la porte

  

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Meyzieu 2019 - Démission /  Source Le Progrès

Valérie Riche, adjointe à la culture a envoyé sa lettre de démission au Préfet.

  

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La rumeur qui enflait depuis quelques jours à Meyzieu est confirmée. Élue en 2014, en 12e position sur la liste de Michel Forissier, Valérie Riche, aujourd’hui 7e adjointe au maire, déléguée à la culture et aux relations internationales a bien envoyé sa lettre de démission du conseil municipal de Christophe Quiniou, au préfet du Rhône.

  

Pourquoi Valérie Riche a démissionné du conseil municipal de Meyzieu ?

 

Votre démission a donc été actée par le préfet ? A quelle date sera-t-elle effective ?
« Oui Monsieur le préfet vient en date du 27 mars d’accepter ma démission d’adjointe à la culture et aux relations internationales ainsi que de conseillère municipale de la ville de Meyzieu. Ma démission prend effet à cette date. »

  

Depuis combien de temps étiez-vous adjointe ?
« Michel Forissier qui connaissait mes passions artistiques et culturelles m’avait proposé en 2013 de rejoindre sa liste pour les élections municipales de 2014, j’avais accepté avec plaisir. Nous avons été élus, mais en septembre 2017, élu sénateur, Michel Forissier a dû céder son fauteuil de maire. »

  

Comment se passait alors votre collaboration ?
« En fait, Michel Forissier m’accordait toute sa confiance sur les questions culturelles et nous échangions régulièrement. Ma mission était de promouvoir les festivals mis en place mais aussi de proposer des spectacles plus jeunes, plus « famille », aux Majolans. Pour cela, il me laissait carte blanche. »

  

Cela ne s’est passé de cette façon avec le maire élu en 2017 ?
« Christophe Quiniou, nouvellement élu par le conseil municipal a rapidement instauré sa méthode de travail et sa gestion municipale qui ne correspondent plus à mes attentes et à ma vision de la culture. Ce sont ces raisons qui m’ont décidée à me retirer. »

 

Que pensez-vous avoir laissé aux Majolans durant votre mission ?
« Au-delà de mon accompagnement pour les associations, les festivals, les saisons culturelles, la fête de la musique : je me suis investie avec grand plaisir afin d’offrir aux Majolans des espaces mieux adaptés et appropriés en portant les projets pour la construction du nouveau conservatoire et la rénovation de l’Espace Jean Poperen. »

  

      

Meyzieu 2019 - Démission /  Source Le Progrès

Florence Bocquet : « Je ne me reconnais plus dans le projet ».

La seconde adjointe au maire LR Christophe Quiniou a démissionné de son mandat via une lettre envoyée au préfet jeudi 5 septembre. Élue depuis 2001 auprès de son prédécesseur Michel Forissier et membre du Parti Radical Social Libéral (PRSL), elle explique son choix de rendre son tablier.

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Florence Bocquet, vous avez remis votre démission au Préfet. Pourquoi ?
« J’ai démissionné de mon poste d’adjointe car je ne me reconnais plus dans le projet et dans la gestion humaine du maire Christophe Quiniou. On s’éloigne beaucoup trop de ce qui a été porté initialement par Michel Forissier en 2014, et avec lequel je m’étais engagée. »

 

« La municipalité s’oriente vers le tout sécuritaire » Quels sont les changements que vous dénoncez ?
« La municipalité s’oriente vers le tout sécuritaire, revient sur ses projets de campagne… Je comprends que Christophe Quiniou veuille se démarquer de son prédécesseur, mais là, c’en est trop pour moi. Je ne suis pas la première à le dire, d’autres avant moi (N.D.L.R. : la conseillère Mme  Gadois, l’adjointe à la culture Mme  Riche) ont quitté le navire. Sans compter les changements au sein des directions, les départs de cadres… »

 

Quels projets n’ont pas été menés ?
« Nous avions planifié la construction d’une école et d’un conservatoire sur ce mandat. De nombreux travaux de programmation ont eu lieu avec la Métropole jusqu’en 2017 ainsi que le choix du programmiste pour le conservatoire, mais le nouveau maire (N.D.L.R. : élu le 27 juin 2017 par ses pairs au conseil municipal) a souhaité tout revoir et reprendre pour repousser sur le prochain mandat ce projet pourtant très attendu. Quant à l’école, cela fait longtemps que j’attire l’attention de tous sur la hausse des effectifs (+400 élèves en cinq ans). Au final, aucune école n’aura été ouverte sur ce mandat. »

 

Pourquoi partir maintenant et ne pas aller au bout de votre mandat ?
« J’ai déjà écrit au maire l’an dernier sur ma délégation, j’ai prévenu sur le problème des écoles depuis longtemps. Cela fait des mois que je pense à cette démission. Mais j’ai voulu assurer la rentrée, pour ne pas laisser en plan les équipes de la direction Éducation en mairie et des agents sur le terrain, qui font du bon boulot. Mais je ne cautionne plus la façon dont l’équipe municipale est gérée. »

 

À quelques mois des élections, ce départ a-t-il un lien avec une ambition future ?
« Ce n’est pas la question aujourd’hui. Je n’ai pas d’ambition à ce sujet, j’espère juste que je serai utile là où je serai. Pour l’instant, je vais siéger en tant qu’indépendante au conseil municipal pour ma liberté de parole, dire ce qu’il se passe en mairie. Car je veux que Meyzieu avance. »

  

REPÈRES

Florence Bocquet :

- Mariée à Hervé Bocquet (4e adjoint), quatre enfants et onze petits-enfants.

- Retraitée de l’Éducation nationale.

- 2e  adjointe à l’éducation, au conseil municipal des enfants et à la cuisine centrale.

- Élue depuis 2001 dans les listes de Michel Forissier : adjointe à la culture en 2011, élue métropolitaine et adjointe à la culture en 2008, adjointe à l’éducation depuis 2014.

- Membre depuis 2005 du Parti Radical Social Libéral (PRSL), prolongement du Parti radical (PR) et du Parti radical de gauche (PRG).

  

      

Meyzieu - 2019 - Non reconduction /  Source Le Progrès

Florence Bocquet : « Je ne me reconnais plus dans le projet ».

  

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Date de création : 24/09/2019 11:20
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