Manissieux - Déchetteries à ciel ouvert

Ces photos sont le témoignage d'un habitant originaire de Manissieux qui découvre, à deux pas de son domicile, la réalité de plusieurs déchetteries à ciel ouvert, miroir d'une société indisciplinée, débordée par ses ordures et qui agit en toute impunité sans être inquiétée par une quelconque sanction. Pour autant, à de nombreuses reprises lors des conseils de quartiers, les San Priods ont dénoncé ces pratiques en espérant que la ville engage des actions efficaces pour éradiquer ce phénomène.  

A ce jour, il est impossible d’interpeler les responsables de ces délits par manque de surveillance et de patrouille sur ce secteur. Les photos sont surprenantes et écœurantes. Ceci témoigne probablement d’une politique de l’autruche très développée de la part du maire de la ville.

Aujourd’hui, les habitants et les promeneurs en ont plus qu’assez de voir leurs chemins, leurs sentiers et leurs routes jonchés de déchets. Des particuliers, mais surtout des entrepreneurs, viennent en ces lieux benner leurs ordures.

Au rythme où vont les incivilités, ces chemins, ces routes porteront peut-être un jour un nom bucolique tel que « chemin de la Clairière... ». Le paysage n'a pourtant rien d'un tableau champêtre. Des monticules de pneus, des gros tas de gravats, des matériaux de déconstruction, des plaques de fibrociment, des déchets verts et même d'inexplicables immondices dans des sacs-poubelles sont entreposés là pèle-mêle.

Manissieux « n’est pourtant pas un quartier laissé de côté » soupire un riverain. « Il porte un nom, dont les élus se souviendront s’ils ne nous entendent pas ! » Celui-ci désespère de voir un jour, de vraies mesures concrètes prises et appliquées dans ce secteur résidentiel pour ne plus avoir à supporter ces nuisances visuelles.  
 

« C'est de pire en pire » tonne Monsieur M. E. Cet artisan vit depuis 1978 dans le secteur. « L'endroit est impeccable. Mais il suffit de faire quelques mètres sur la route pour constater les dégâts. Des gens viennent tôt le matin ou tard le soir pour y abandonner leurs déchets sur les bas-côtés : des pros et des bricolos du dimanche. On appelle tout le temps la ville, on les harcèle pour qu'ils viennent nettoyer ! Résultat : cela fait plus de trois mois que rien ne se passe. »