En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. Mentions légales.
 
Vous êtes ici :   Accueil » Compte rendu du conseil municipal du 28.09.2017
 
 
 

Compte rendu du conseil municipal du 28.09.2017

Compte rendu du conseil municipal du 28 Septembre 2017 

icone_pdf_square.jpg Recueil des rapports du conseil municipal du 28 Septembre 2017 Icone_Telecharger_White.jpg

  

Sommaire

Rapport 4 : La ville accorde une garantie financière de 259 166 euros à Est Métropole Habitat (EMH).

Rapport 15 : Proposition d'un bail dérogatoire avec la société URBA GAME (enseigne VIRTUA).

Rapport 8 : St Priest castre les chats et pendant ce temps les rats prolifèrent dans les quartiers et en centre ville.

Rapport 1 : Approbation des actes de gestion et intentions du maire en matières d'aide aux victimes de l'ouragan IRMA.

Rapport 3 : Modification statutaire et santé publique - Débat autour des compteur LINKY.

Rapport 14 : Sécurité - Equipement des policiers municipaux - Retour possible de la police de proximité ?


 

  

Rapport 4 : La ville accorde une garantie financière de 259 166 euros à Est Métropole Habitat (EMH).

  

HLM_00.jpg HLM_01.jpg

  

Nous pensons qu'une action politique importante doit être menée pour favoriser l'acquisition et la réhabilitation d'immeubles anciens par les organismes publics, voire, la construction de petites unités. Le but est, d'une part, de maintenir la population existante sur la commune et d'autre part, de ramener les habitants originaires de la commune qu'ils ont quittée faute d'habitations correctes.

Cela évite la concentration de tous les problèmes sociaux dans certains quartiers de Saint Priest, concourant ainsi à un meilleur équilibre avec les communes suburbaines et redonnerait vie au village, au centre-ville... Bien entendu, une telle décision demande une implication de la ville  de Saint Priest par son engagement aux côtés des organismes d'HLM, par leur garantie communale.

A ce titre, nous nous devons - et c'est l'objet de notre interrogation - de dénoncer le comportement de certaines communes. En effet, certaines d’entre elles refusent de garantir un emprunt pour ne pas avoir de logements sociaux (c’est une décision politique). D’autres refusent catégoriquement l'accueil de familles défavorisées, sans parler de celles qui limitent l'accueil aux seuls locataires présents dans la commune.

La création de logements locatifs implique, bien évidemment, qu'un besoin ait été identifié, ce qui relève d'une analyse aussi fine que possible dans chaque bassin de vie, en milieu rural comme en milieu urbain.

Il apparaît cependant – nous l'avons observé comme vous - que certaines communes utilisent cette procédure pour dissuader des organismes de logement social de mener à terme leurs projets, alors même que ceux-ci seraient parfaitement en adéquation avec les objectifs de solidarité et de mixité sociale. N’oublions pas qu’une des ambitions de la politique du logement est d'avoir des villes durablement habitables et des villages durablement habités.

Dans le cadre de la politique générale de la ville, Gilles GASCON et le conseil municipal ont voté l’octroi d’une garantie financière de 259 166.40 euros à la SA d'HLM Alliade Habitat pour l'acquisition en vente, en état futur d’achèvement de 18 logements, chemin de Revaison à Saint-Priest.

D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que la ville de Saint Priest accorde des garanties financières aux organismes HLM pour favoriser l’implantation de logements sociaux.

Nous saluons la volonté du conseil municipal et particulièrement celle du maire Gilles GASCON pour sa prise de position en faveur du logement social. En effet, pour se faire élire en 2014, Gilles GASCON avait dans un livre noir, mais aussi dans son programme, dénoncé la part de logement social sur la commune (37% alors qu’elle était à 34%). A plusieurs reprises en séance du conseil municipal, Gilles GASCON et Eric FROMAIN (ex-adjoint et 1er adjoint démissionnaire), dénigraient les logements sociaux : « encore un logement de plus Mme Le Maire… disaient-ils, vous êtes en train de ghettoïser la ville » ; Gilles GASCON nous assurait que pas un logement social ne se construirait sous sa mandature 2014-2020. Force est de constater que c’était une promesse de GASCON et nous ne pouvons que nous réjouir de ce revirement de situation. Des familles pourront bénéficier de logements sociaux neufs et tant pis pour son électorat !

A l’époque Willy PLAZZI l’avait prévenu : « Monsieur le maire, non seulement vous ne stopperez pas le béton, mais vous continuerez à construire du logement social et vous serez vite rattrapé par la réalité ». La politique du logement peut être perçue comme contraignante et quand bien même l'article 72 de la Constitution précise que les communes peuvent s'administrer librement, elles doivent néanmoins le faire dans le cadre des lois de la République.

Pour Willy PLAZZI, « il faut donner les moyens à Alliade de construire des logements sociaux dans notre ville. Il y a en France une très grande inquiétude sur la baisse du financement du logement social (-1.4 milliard d’€) ». Cependant, il s’inquiète des 6 millions de mal-logés en France et il pense qu’à ce rythme-là, « c’est la précarité à tous les étages : dans le logement social, dans l’emploi avec la réforme du code du travail… » Il est plus que favorable à cette délibération car et il souhaite que la ville continue d’apporter son aide au logement social pour satisfaire les demandes qui sont très importantes.

La question du logement relève d’une réflexion complexe car elle touche à la fois à des engagements financiers dont il faut mesurer l'importance, mais aussi aux principes de fonctionnement des collectivités territoriales.

Encore un grand bravo pour notre maire « anti-logement social » devenu fervent serviteur d’un système dont il ne maitrise pas encore toute les subtilités. Continuera-t-il à se défausser et à se cacher derrière les travaux de ses prédécesseurs (ce n’est pas moi qui signe les permis de construire c’est Martine DAVID : au bout de 3 ans ½ c’est une peu fort de café).

  

"Promesses" de campagne 2014 précisant l’état d’esprit du candidat GASCON sur le logement social.

  BB_GG_01.png

BB_GG_02.png

  

IMG_0148.jpg

Gilles GASCON en train de stopper le béton sur Saint-Priest - Il pose la 1ère pierre pour le compte d'Est Métropole habitat (EMH) en présence de Willy PLAZZI (PCF), Catherine LAVAL (ex. 1ère adjointe) et Michel Villard (Adjoint au commerces).

  

  

  

Rapport 15 : Proposition d'un bail dérogatoire avec la société URBA GAME (enseigne VIRTUA)

Force est de constater que les politiques socio-économiques engagées par l’exécutif municipal depuis 2014 ne permettent pas de redynamiser le secteur Bellevue. La ville souhaite donc soutenir l’implantation de la société URBA GAME (enseigne VIRTUA), expert dans l’achat et la vente de jeux vidéo et la maintenance informatique. Selon Michel Villard, dans le cadre d’une prospection intensive commerciale, cette offre de service répond aux besoins des habitants. Pour favoriser l’installation de M. GARCIA, représentant de la société par actions simplifiée URBA GAME, la ville (propriétaire) lui a proposé d’occuper un local situé 37 place Charles OTTINA pour un loyer mensuel minoré de 50% pendant 5 mois soit 384 euros.

A l’issue de ce rapport, Michel Villard a souhaité apporter des précisions sur des propos qui lui auraient été rapportés au sujet de la « vie » du petit commerce sur la commune. A l’heure où l’équipe de Gilles GASCON entame la seconde partie de son mandat, des forains et des San Priods s’interrogent sur les solutions qui leur ont été promises et particulièrement celles relevant de la redynamisation du commerce et du centre-ville, ce qui jusque-là est légitime. Mais nous somme dans la seconde partie du mandat et le droit au mensonge, à la manipulation, à l’amateurisme et à l’improvisation n’a plus sa place car plus les échéances se rapprochent, plus les électeurs sont vigilants quant à la façon dont la ville a été et est administrée. L’intervention de Michel Villard qui au départ s’apparentait à une sorte de mise au point, s’est subitement transformée en flot de justifications. Ci-dessous, vous trouverez une synthèse des points soulevés par Michel VILLARD (adjoint au commerce).
  

Synthèse des propos de M.Villard (Adjoint au commerce)

1- L’opposition s’interroge sur les actions engagées par l’exécutif en faveur de la redynamisation du commerce.

2- La majorité LR essaye d’endiguer la récession du commerce constatée et avoue que la tâche est compliquée. Etait-ce aussi difficile pour ses prédécesseurs ?

3- La majorité LR aurait contacté plus de 150 enseignes nationales pour les convaincre de rejoindre le territoire de Saint Priest.

4- La majorité LR a des projets à long terme. Lesquels ? Aucune communication.

5- Place Balavoine : selon Michel Villard, les commerçants savaient que ce lieu n’était pas propice au développement du commerce. Les espaces, coté Place Balavoine, manqueraient de visibilité. D’autres commerces tels que « Télé 2001 » manquent de visibilité pour autant le chiffre d’affaire de cette société permet de dégager des bénéfices. Ne serait-ce pas plutôt un problème d’image, de communication, d’information, d’identification des besoins, de produits en adéquation avec les besoins actuels, de prix… au regard de ce que propose les hypermarchés (Auchan, Carrefour), les Supermarchés (Leclerc), ou les enseignes spécialisées, etc… ?

6- Le nombre de places de parking était insuffisant. Pourtant depuis leur élection en 2014, Michel Villard et Gilles GASCON ont consacré leur énergie à la création de 116 places supplémentaires situées à deux pas des commerces repérés en difficulté. Certains y ont trouvé leur compte (ex : la pharmacie) et d’autres pas encore. (Mercerie, hard discount…)

7- La majorité LR reproche à l’opposition une erreur de stratégie : Carrefour Market serait condamné à rester « une supérette de proximité l’empêchant de jouer son rôle de locomotive pour les autres commerces.

8- Michel Villard souhaite l’aide de la métropole pour une meilleure gestion des 40 places de parking situées aux abords de Carrefour Market.

9- A saint Priest il n’y aurait que 2% à 3 % de locaux vacants soit une moyenne largement en dessous de la strate pour les villes de même taille (11%).

10- Les locaux sont souvent occupés par des enseignes qui proposent des services (mutuelle, agences immobilières, assurances, banques, …) mais qui ne drainent pas autant de monde qu’une boulangerie, épicerie, bar restaurant, professions médicales…

11- Michel Villard veux centraliser le commerce en centre-ville. Ces propos sont-ils acceptables pour les habitants de Manissieux, La Fouillouse, Les Hauts de Feuilly, Revaison… ? Est-ce une mesure intéressante pour redynamiser un commerce en déclin ?

12- Michel VILLARD veut retenir les professions médicales qui partent s’installer ailleurs ; il faut les retenir dit-il ! D’accord mais comment ? Est-ce que le problème relève de la sécurité, de l’attractivité ou plutôt d’ambitions personnelles ?

13- En centre-ville, le slogan « NO PARKING – NO BUSINESS » de Gilles GASCON fait place au « NO PARKING – NO RENCONTRE » de Michel Villard. 

14- Michel Villard reconnait que la baisse du pouvoir d’achat, le développement des grandes surfaces et des ZAC de proximité sont autant de facteurs nuisibles à la croissance et au développement des petits commerces. Enfin un argument crédible et audible.

Cette équipe est tout simplement MERVEILLEUSE ! 

Pour se défendre, Gilles GASCON demande à l’opposition de ne pas mentir et c’est lui-même qui va jusqu’à postuler que ce n’est pas en répétant des mensonges que l’on en fait des vérités. Cette petite annonce a bien évidemment suscité notre curiosité au point d’effectuer quelques recherches. Nous avons retrouvé une litanie de 16 points négatifs dans le Black Book de Gilles GASCON en lien son programme de campagne en 2014. Nous vous laissons le soin d’en apprécier quelques extraits. 

icone_pdf_square.jpg Livre noir de Gilles GASCON - 2014 Icone_Telecharger_White.jpg

  BB_GG_03.png

Nos explications :

Des locaux commerciaux vacants plus nombreux, un centre-ville moins fréquenté, c’est l’état de nombreuses villes de moins de 100 000 habitants qui peinent depuis 15 ans. La population de ces villes baisse – 0,7% entre 1999 & 2014 par rapport à la population globale française qui a augmenté de 9,5%. Conséquences : le nombre de commerces a baissé dans les centres-villes car les zones commerciales périurbaines ont augmenté leurs surfaces sauf dans les grandes agglomérations et celles à portée touristique ; et ce malgré les efforts souvent tardifs des maires pour animer commercialement leur centre. N’est-ce pas Monsieur GASCON et Monsieur Villard ? Nous avons simplement l’impression que vous découvrez les difficultés que rencontraient vos prédécesseurs.

Malgré les efforts de beaucoup de maires, les locaux vides sont en progression ; il serait d’ailleurs intéressant que la ville publie régulièrement le taux de vacance de ces locaux. Nous pourrions ainsi nous rendre compte de certaines choses ; exemple lorsque l’on vous rapporte que le taux de vacance est de 6,8% dans les agglomérations de plus de 500 000 habitants et en moyenne de 10,2% dans les villes entre 50 & 100 000 habitants, nous pouvons en déduire que la réussite de l’offre commerciale d’une ville dépend certes de sa taille mais surtout du nombre d’habitants. Il ne faut pas sortir de St Cyr pour comprendre cette évidence. Parce que la vérité donne du sens au discours et à l’explication, nous portons à votre connaissance quelques informations élémentaires mais capitales qui nous sommes sûrs colmateront les trous de votre analyse.

Pendant des mois, Gilles GASCON n’a eu de cesse de dénoncer l’implantation de nouveaux logements sur la commune. A plusieurs reprises et en séance du conseil municipal du 29 Janvier 2015, il nous assurait que Saint Priest compterait 50000 habitants d’ici 2020 soit 7000 habitants de plus. Nous vous rappelons également que dans son programme électoral, Monsieur Le Maire affirmait qu’il était le rempart contre toutes formes de construction. « Je stopperai la bétonisation » de Saint Priest nous disait-il ! Cette bétonisation effrénée qu’il a tant reprochée à l’ancienne municipalité, aujourd’hui ne le gêne plus, bien au contraire.

Or, à Saint Priest la population a longtemps stagné et les revenus moyens des ménages sont en baisse. Ces villes moyennes comme Saint Priest connaissent le phénomène inverse des grandes métropoles, à savoir que les habitants plus aisés délaissent les centres (Revaison, Manissieux, La Fouillouse, les Hauts de Feuilly, la cité Berliet, Le village…). Pendant très longtemps, la population vivant au centre-ville était moins nombreuse et plus pauvre. Donc moins de demande entraîne moins d’offre. Les efforts d’animation des associations de commerçants et des élus locaux qui ont recruté des managers de centre-ville travaillent à inverser la tendance.

Depuis deux ans, grâce au projet « ZAC du Triangle » initié il y presque 20 ans par les équipes de Martine DAVID, la demande de service évolue mais ce n’est pas encore ça. Pourquoi ? Le centre-ville manquerait-il d’attractivité ? D’un Bowling ? D’une patinoire ? D’une boîte de nuit ? Gilles GASCON voulait rendre le centre-ville plus attractif ; maintenant qu’il est aux commandes et qu’il dispose de tout un arsenal de moyens c’est encore de la faute des autres lorsque ses tentatives échouent.

Autre indicateur : les parkings. Les habitants reprochent souvent à leurs édiles de ne pas avoir créé suffisamment d’emplacements de parking qui en plus sont payants et chers. La voiture reste le moyen de déplacement privilégié des Français et tous les efforts pour « piétonniser » et développer le vélo sont loin de faire l’unanimité des concitoyens. Depuis des années et bien avant l’élection de Gilles GASCON, les autorités municipales ont été amenées à faire des arbitrages pour solutionner la problématique de la mobilité en voiture. La solution a consisté à optimiser l’occupation des places de stationnement en centre-ville pour les usagers prioritaires que sont les clients des commerces et services et les résidents. Des zones bleues se sont développées et trois parkings ont été créés (Rue Colette et Place Salengro), le dernier en date étant celui jouxtant le gymnase Léon-Perrier dont la capacité d’accueil est de 116 places. Sur le centre-ville de Saint-Priest élargi, on comptabilise au niveau des neuf parkings au total environ 686 places, précisait Michel Villard, l’adjoint chargé du Commerce. « Il est à noter que le parking du centre, depuis sa mise en service, a permis à ce que chacun puisse trouver toute sa place ». Pourtant, le nombre de places de parking supplémentaires n’aura pas réussi à améliorer la fréquentation des commerces du centre-ville.

Ce phénomène ne touche pas seulement la France mais a déjà fait des dégâts aux USA, en Allemagne ou dans les nord du Royaume Uni. Le phénomène des Shrinking Cities ou villes en décroissance est d’actualité partout et lié à la désindustrialisation des économies locales. L’exemple le plus connu est la ville de Détroit qui a connu son heure de gloire avec l’industrie automobile et qui est aujourd’hui totalement  sinistrée.

La crise des centres-villes doit beaucoup à la multiplication des zones commerciales en périphérie. En croyant développer l’emploi et l’activité économique de leur ville et augmenter les ressources fiscales de la commune, beaucoup d’élus n’ont pas compris que cela se ferait au détriment du centre-ville. Aujourd’hui, beaucoup font marche arrière et stoppent le développement anarchique des zones périphériques mais n’est-il déjà pas trop tard ?

Pour conclure, il est désormais temps pour Monsieur Le Maire de traduire ses promesses en actes. Il est aux commandes de notre ville, il se doit donc de déployer tous les moyens pour la rendre attractive et fidéliser les San Priods.

Pour Daniel GOUX : « Michel Villard n’a pas compris que ce que les élus de l’opposition ont dit à propos du commerce, était simplement un écho à la campagne municipale 2014 de Gilles GASCON qui promettait monts et merveilles sur le commerce. Aujourd’hui, les élus de la majorité bénéficient de la réalité du contexte, c’est-à-dire que les choses sont difficiles. Elles étaient déjà difficiles avant 2014 et elles le sont encore toujours aujourd’hui. Ce n’était pas une leçon sur la manière dont il fallait développer le commerce dans la ville c’était juste pour vous rappeler vos promesses de campagne qui aujourd’hui ne sont pas tenues. »

  

    

Rapport 8 : St Priest castre les chats et pendant ce temps les rats prolifèrent.

L’intitulé de ce rapport titre en caractère majuscule « DEVELOPPEMENT DURABLE » - Campagne de stérilisation des chats errants : partenariat avec la fondation 30 millions d'amis.

chat-steerilisation.jpg
Mettez vous 30 secondes à sa place... 
En attendant les rats prolifèrent dans les quartiers et au centre ville...

  

En préambule, nous vous rappelons, chers lecteurs et chers élus, ce qu’implique la thématique du développement durable.

Fondamentalement, s’inscrire dans une perspective de développement durable nécessite d’approcher l’homme, les sociétés humaines et leurs espaces de vie dans toutes leurs dimensions et d’avancer vers des formes de développement prenant en compte :

  • la viabilité écologique, la santé et la qualité du cadre de vie ;
  • le développement social et l’équité avec des enjeux de solidarité inter- et intra-générationnelle ;
  • le développement technologique et économique dans un souci d’économiser les ressources naturelles et d’éviter les rejets dans le milieu naturel ;
  • l’articulation des échelles spatiales, du niveau le plus local au niveau mondial et la prise en compte de leur interdépendance ;
  • les différentes temporalités et les problèmes d’incertitudes et de risques ;
  • le fonctionnement de nos institutions et de la démocratie.

Ces différents aspects fixent un certain nombre d’objectifs stratégiques, notamment :

  • favoriser la croissance et en modifier la qualité : croissance et protection de l'environnement ne sauraient être opposées ; les objectifs de croissance affichés par le rapport sont même ambitieux : plus de 5 % pour les pays dits « en développement » ;
  • satisfaire les besoins essentiels en ce qui concerne l'emploi, l'alimentation, l'énergie, l'eau, la salubrité.
  • maîtriser la démographie en vue de la croissance équilibrée de la population, de manière à éviter une exploitation excessive des ressources ;
  • préserver et mettre en valeur les ressources naturelles ;
  • réorienter les techniques et gérer les risques en adoptant des technologies plus propres.

Donc, nous posons la question : qu’y a-t-il de durable dans le fait de vouloir castrer les chats ? L’équipe du maire Gilles GASCON a tout simplement confondu « Développement Durable » avec « Le code de la santé publique ».

Pour résumer ce rapport :

  • Seul un arrêté du maire peut lancer la campagne de stérilisation.
  • Les chats stérilisés sont identifiés soit au nom de la commune soit au nom de l’association.
  • Ils sont ensuite relâchés et libres de vaquer à leurs occupations sans craindre d’être mis en fourrière.
  • L’information de la population est aussi importante qu’obligatoire.

Et pendant ce temps, les rats prolifèrent plus rapidement que les chats, en centre-ville, aux abord des commerces, de la poste, de la médiathèque, de la mairie… mais aussi sur Bel Air 1 Bel Air 2, Bel Air 3, Garibaldi, le quartier de la gare… Ce phénomène dure depuis plus de 3 ans…

Explication approfondies avec texte de loi :

icone_pdf_square.jpg Ce que dit la loi   Icone_Telecharger_White.jpg

La castration des chats constitue t-elle une bonne mesure ?
Probablement que oui pour les propriétaires de chat ou chatte. Ce prononcer sur une telle mesure est assez délicat, surtout chez celles et ceux qui n'en n'ont pas.

Ci dessous un film pour comprendre les intentions de ce rapport :
Vidéo You Tube : accéder au site

    

  

Rapport 1 : Approbation des actes de gestion et intentions du maire en matières d'aide aux victimes de l'ouragan IRMA.

Avant que les élus approuvent cette délibération, Daniel GOUX (opposition de Gauche) saisit l’occasion pour interpeller le maire sur la question des évènements climatiques et particulièrement sur l’aide à apporter aux victimes de l'exceptionnel ouragan Irma qui a dévasté le nord des Antilles et la Floride du 6 au 11 septembre 2017. En effet, Daniel GOUX (PS) s’étonne de ne pas voir figurer dans les actes de gestion du maire le début d’une ligne budgétaire affectée à l’aide aux victimes.

Compte tenu de l’ampleur de ce cataclysme et des souffrances qu’il a engendrées, Daniel GOUX a souhaité, au nom du groupe d’opposition de gauche, connaître les intentions du maire Gilles GASCON en matière d’aide aux victimes.

Rétrospective :

Irma est un ouragan dit cap-verdien, qui a commencé à être surveillé par le NHC dès le 26 août. L'onde tropicale s'est très rapidement intensifiée puisqu'elle est passée de tempête tropicale le 30 août à ouragan de catégorie 2 plus de 12h après.

Suivant une trajectoire ouest avec quelques incurvations et fluctuations d'intensité dues à un ou plusieurs cycles de remplacement du mur de l’œil successifs, l'ouragan évolue en ouragan majeur de catégorie 3 puis de catégorie 4 la veille de son arrivée sur le nord des Antilles. La trajectoire est guidée par un puissant anticyclone situé au nord d'Irma, qui l'oblige à s'incurver vers le sud-ouest.

Le 6 septembre, Irma est un ouragan de catégorie 5 et reprend une trajectoire ouest/nord-ouest en bordure sud-ouest de la dorsale anticyclonique. L'ouragan maintient cette intensité et cette trajectoire en balayant Barbuda, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Anguilla, les Iles Vierges puis Turks & Caicos et l'extrême sud-est des Bahamas (Ragged Island).

Après avoir effectué un cycle de remplacement du mur de l’œil, Irma perd un peu de son intensité au nord de la République Dominicaine. Son corps interne est quelque peu érodé par la proximité de l'île d'Hispaniola et de ses hauts reliefs.

En prenant la direction de Cuba le 8 septembre, Irma se ré-intensifie en catégorie 5. Il longe ensuite le littoral nord de l'île avant d'incurver sa trajectoire vers le nord, qui l'amènera alors sur l'archipel des Keys puis dans la région de Naples en Floride le 10 septembre 2017.

IRMA_01.png

Au cours de ce trajet, Irma bat plusieurs records :

  • Irma est le plus violent ouragan à impacter directement Saint-Martin et Saint-Barthélémy depuis le début de la climatologie.
  • Irma a maintenu des vents soutenus > 297 km/h pendant 37h, cela n'avait jamais été observé dans l'Atlantique (ni dans l'est du Pacifique d'ailleurs).
  • Irma est devenu un ouragan de catégorie 5 à une longitude d'environ 57°W, ce qui n'avait jamais été observé.
  • Irma figure dans le top 5 des ouragans les plus violents à impacter directement des terres (tous bassins confondus).
  • Irma est le deuxième ouragan le plus violent observé dans l'Atlantique en terme de vents soutenus (record détenu par Allen en 1980).
  • Irma est resté catégorie 5 durant 3 jours consécutifs, ce qui n'avait jamais été observé dans l'Atlantique. Sur la durée non consécutive, Irma égale l'ouragan Cuba avec 3.25 jours.
  • C'est la première fois depuis 1851 que deux ouragans de catégorie 4 frappent les USA une même saison.

L'évolution d'Irma est résumée dans cette vidéo d'une minute. Les images satellite témoignent de son extrême intensité avec les sommets nuageux les plus froids (< -85°C) au moment de l'impact sur les Antilles notamment.

  

Un très lourd bilan humain et matériel

Au moins 82 personnes ont été tuées par l'ouragan dans les Caraïbes et en Floride. Le bilan est catastrophique et s'élèvera à plusieurs dizaines de milliards de dollars :

  • Barbuda : 95% de l'île inhabitable, 3 personnes tuées ;
  • Saint-Martin : 90% de destruction sur l'île de 75 000 habitants. Le bilan atteint 11 morts, 112 blessés et 4 morts côté néerlandais ;
  • Saint-Barthélémy : aucune victime à déplorer mais dégâts identiques à ceux de Saint-Martin ;
  • Iles Vierges britanniques : destructions considérables, comparables à Saint-Martin sur les îles de Tortola et de Gorda. 4 personnes tuées aux îles Vierges américaines ;
  • Anguilla : dommages sévères en plusieurs points de l'île, une personne tuée ;
  • Turks & Caicos : dommages catastrophiques reportés par le gouvernement mais pas de victime ;
  • Porto Rico : plus d'un million de personnes ont été privées d'électricité et 50.000 d'eau, trois victimes ;
  • Bahamas : dommages importants sur Ragged Island, île la plus touchée par Irma selon le gouvernement local. Les îles d'Inagua et Crooked Island ont aussi subi de gros dégâts ;
  • République Dominicaine : au moins 10 000 personnes affectées par les inondations sur la côte nord du pays ;
  • Haïti : la partie nord du pays affectée au niveau des cultures mais aucune victime ;
  • Cuba : 10 personnes tuées. Le littoral nord de l'île a été inondé sur plusieurs centaines de kilomètres d'après la presse locale. Nombreuses toitures arrachées et dégâts sévères vers Esmeralda ;
  • USA : 36 personnes tuées. Inondations d'ampleur sur le littoral oriental et occidental de la Floride et en Géorgie. Dégâts venteux importants dans la région de Naples et sur les Keys.

Les vitesses de vent qui ont touché le nord de l'arc antillais puis les Grandes Antilles et la Floride, ainsi que les phénomènes de submersion marine sont d'une ampleur considérable. Quelques clichés et vidéos sont diffusés ci-après :

  
  

Réponse de Gilles GASCON (LR) :

« Si nous avons évoqué le sujet mais pas à ce conseil là, mais nous avons évoqué le sujet avec différentes associations et nous attendons un retour sur la situation exacte par rapport aux gens qui ne sont pas assurés et ceux qui sont assurés et etc, etc, etc… Voilà donc euh… On pourra en parler à la prochaine réunion des présidents de groupe. Il y a aucun problème. »

Bande audio disponible : (D. GOUX - G. GASCON) Image_Ecouter.jpg

  

  

Il est aisé de comprendre que Monsieur Le Maire apparemment pris au dépourvu n’est jamais capable d’apporter des explications claires mais préfère éluder les sujets dont il n’a pas la maîtrise en improvisant et donc en avançant des inepties.

Il est donc tout à fait légitime, après l’avoir écouté, que notre association se pose un question d’une simplicité simplissime ! Depuis quand un maire doit-il être dépendant des conclusions d’une ou plusieurs associations locales plutôt que de celles de spécialistes reconnus pour prendre la décision de venir en aide aux victimes sous quelque forme que ce soit ? Troublant non ? D’autant plus que les territoires impactés par cette catastrophe naturelle sont français.

Méconnaissance de l’histoire de France (et oui les Antilles font partie du territoire français) ou manque cruel d’information qui auraient pu l’aider à se positionner, c’est pourquoi nous avons décidé de mettre à sa disposition ces quelques éléments décisionnels pour d'une part, lui permettre de mieux appréhender l’ampleur des dégâts et d'autre part l'inviter à agir rapidement.

    

Rapport 3 : Modification statutaire et santé publique - Débat autour des compteur LINKY.

Les communes de Chaponost, Décines et Ternay, qui adhèrent au SIGERLy (Syndicat de gestion des énergies de la région lyonnaise) pour la compétence « dissimulation coordonnée des réseaux » ont manifesté leur souhait, par délibération, de transférer leur compétence « Eclairage public » à la Métropole, compétence déjà exercée pour le compte de 42 communes. Pour que cela puisse se concrétiser, la ville de Saint Priest doit se prononcer sur cette demande avant que le comité syndical se réunisse.

Avant que les membres du conseil municipal se prononcent sur cette délibération, Willy PLAZZI saisit cette opportunité pour interpeller le maire sur la dangerosité potentielle des compteurs de marque LINKY.

« Tout le monde reconnait l’efficacité du SIGERLy car Saint Priest lui a confié cette compétence depuis de nombreuses années. Mais Saint Priest est dans une situation particulière puisque nous sommes en pleine installation des compteurs LINKY. A ce jour il n’y a pas eu de débat autour de la pose de ces compteurs chez les particuliers et lorsque ceux-ci sont réticents à l’installation de ces matériels dans leur lieu d’habitation, alors la société en charge de la pose de ces équipements va jusqu’à user de méthodes peu recommandables, comme par exemple la menace, pour obtenir gain de cause ! Willy PLAZZI rappelle au maire  qu’il est mandaté par le conseil municipal pour défendre les intérêts de la commune de Saint Priest et particulièrement ceux de ses habitants (ou des contribuables) face à cette façon de procéder anti-démocratique et d’autre part aux risques sanitaires que pourraient engendre ces dispositifs LINKY. Willy PLAZZI rappelle aussi que des maires de villes du Sud OUEST ont pris leur courage à deux mains pour s’opposer à l’installation de ces compteurs LINKY et qu’à Saint Priest Gilles GASCON devrait en faire autant.

Après les promesses de GASCON, voici en exclusivité mondiale la réponse de GASCON. Pour vous épargner des problèmes de compréhension, résultant certes d’une méconnaissance du sujet, nous avons décidé de vous retranscrire les « propos » que le maire a tenus en séance du conseil municipal : attention les oreilles, c’est parti :


Réponse du Maire Gille GASCON (LR) :
« Peut-être que cette grande ville du Sud-Ouest qui s’est opposée à cette installation n’appartient pas à une métropole. Euuuuhhhhh, nous, vous connaissez la situation de Saint Priest, de la métropole, euuuhhh, on n’a pas compétence sur le sujet. On a débattu sur le compteur GASPARD à un moment donné, le conseil municipal ça c’est une chose, car ils utilisaient aussi les compteurs publics pour relier etc, etc là y pas le problème mais pour ce qui est du compteur LINKY là malheureusement et puis, je vais le dire en toute franchise on est peut-être pas d’accord sur cette façon de procéder, par sur cette, peut-être le tarif public du compteur LINKY mais moi je n’ai pas d’opposition d’installation du compteur LINKY. A aujourd’hui nous n’avons pas suffisamment d’éléments pour remettre à différentes instances qui puissent nous alerter sur la dangerosité de eeeuuhhh de eeeuuuhhh de cet appareil donc Euh voilà, à partir de là je ne vois pas pourquoi je m’opposerai à cette installation. »

Bande audio disponible (W.P LAZZI & G. GASCON: Image_Ecouter.jpg

  

  

Ce qu’il faut retenir :

  • Une grande ville qui n’appartient pas à une métropole, c’est peu probable !
  • Le maire peut se saisir de la loi pour protéger la population : c’est le principe de précaution !
  • La ville a son mot à dire, ce n’est qu’une question de volonté et pas nécessairement politique !
  • Le maire n’est peut-être pas d’accord sur la façon d’opérer des agents ??? Ah, les menaces serait-elles admises ?
  • Le maire ne souhaite pas s’opposer à l’installation des compteurs LINKY.

Dit comme cela c’est mieux, non ?

Synthèse d'une études sur les compteurs LINKY

Compte tenu de la médiocrité des explications fournies par le 1er magistrat et parce que la culture technique et la culture scientifique consolident le raisonnement, c’est pourquoi nous mettons à votre disposition une petite étude qui devrait vous éclairer sur le sujet :

Les compteurs Linky représentent-ils donc un risque économique, des risques sanitaires ou une dérive démocratique ? ERDF, filiale à 100% d’EDF, devenue « Enedis », réalise actuellement la pose des compteurs électriques Linky qui se substituent à vos anciens compteurs. Ces compteurs, en fait des objets communicants, où les données passent par le courant domestique, présentent un risque sanitaire. En outre, ils risquent d'être un échec économique, et soulignent les insuffisances de la démocratie locale.

Ces compteurs symbolisent l’entrée de la galaxie ERDF/Enedis-EDF sur le marché des données numériques. Leur pose est « obligatoire » selon un certain nombre de brochures diffusées par Enedis aux abonnés, tandis que son Président finissait en février 2017, sous la pression, par avouer que ce n’était pas le cas (voir hyper lien en conclusion). Or, ces compteurs posent un triple problème : économique, sanitaire et démocratique. Explication :

Echec économique :

Linky, c’est 5 milliards d’euros, et certainement 7 ou 8. La Cour des Comptes écrit (Rapport annuel 2015, www.comptes.fr, Courdescomptes2015.pdf page 177) : …le succès du compteur Linky reste suspendu à des perspectives financières fragiles (la valeur actuelle nette du projet à l’échéance de 2034 ne serait que de 0,2 milliards d’euros pour un investissement de 5 milliards). La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies en a la même appréciation et pointe un dérapage vraisemblable des coûts de 2 à 3 milliards d’euros, aux impacts évidents sur la facture individuelle. La France n’a d’ailleurs jamais guère réussi ses grands projets industriels informatiques : échec du Plan calcul, du Minitel, par exemple.

Pourquoi :

  • difficulté pour un monopole de planifier une vision économique dans un environnement très mouvant,
  • vision trop centralisée des réseaux héritée d’un autre temps,
  • direction planificatrice où domine l’ingénieur mais capable, par sa capacité de lobbying et les liens haute-administration/sociétés d’origine publique, d’inspirer la réglementation et d’en retarder l’adaptation.

Par ailleurs, sur le marché général des données numériques, si le consommateur est déjà à la fibre ou au haut-débit hertzien, quel avantage retirerait-il d’un nouveau lien filaire ? L’industrie du transport des données est entrée dans l’ère des rendements décroissants. Ainsi, le Directeur général de la Fédération française des télécoms pointait dans le rapport annuel 2013 l’érosion des bénéfices de l’industrie des services mobiles donc, au-delà, de l’industrie des données auquel appartient tout objet connecté, donc Linky. Le risque d’échec économique est donc avéré et ce dans une perspective globale où EDF est déjà fragilisée et possède 100 % d’ERDF-Enedis.

Des risques sanitaires avérés

L’ANSES (https://www.anses.fr/fr) dans son avis de 2016 sur le compteur Linky ne conclut pas à sa non-dangerosité. C’est pire encore : elle, l’experte, conclut qu’elle ne sait pas. Le rayonnement des compteurs Linky, c’est-à-dire les fréquences qui s’ajouteront aux fréquences du courant domestique, entre dans le domaine des rayonnements électromagnétiques en général, à la différence qu’on ne peut pas éteindre Linky qui rayonnera dans toute la maison à des hyper-fréquences, alors qu’on peut éteindre son téléphone portable ou ne pas travailler sur son ordinateur.

icone_pdf_square.jpg Evaluation de l’exposition de la population aux champs électromagnétiques émis dans les logements par les compteurs communicants d’électricité « LINKY » - rapport final Icone_Telecharger_White.jpg
icone_pdf_square.jpg Exposition de la population aux champs électromagnétiques émis par les compteurs communicants - Rapport d’expertise collective Icone_Telecharger_White.jpg

  

Il faut donc regarder comment les normes sanitaires ont été établies, puisque Enedis dit partout que le compteur est « dans la norme ». Il n'est guère facile de comprendre les normes de précaution de l'usage du téléphone mobile, et donc de tout objet connecté, donc de Linky. Pouvons-nous trouver, en ce qui concerne les téléphones portables, et donc les compteurs Linky, une analogie historique ? Dans le domaine de la chimie appliquée à l'alimentation (colorants, pesticides, conservateurs, emballages, etc.), nous connaissons ce que l'on appelle la Dose Journalière Acceptable, ou « DJA », c'est-à-dire la dose… de produits chimiques toxiques que nous pouvons ingérer chaque jour sans pour autant tomber malades, parce qu’il y aurait une quantité à partir de laquelle ils deviendraient des poisons. L’idée générale, c’est que « la dose fait le poison » : sous une limite, on peut consommer les toxiques. Vrai et faux. Marie-Dominique Robin, dans son film notre poison quotidien, souligne que les perturbateurs endocriniens n'obéissent pas à cette règle de la DJA : ces perturbateurs, présents par exemple dans les plastiques de certains revêtements internes de boîtes de conserves, certains biberons, bouteilles en plastique, etc., agissent aussitôt qu'ils sont présents dans nos organismes en mimant l'effet de certaines hormones… En matière de téléphonie, ce qui pourrait s'apparenter à la Dose Journalière Quotidienne est le « Débit d'Absorption Spécifique, ou « DAS». Le doute doit être absolu si l'on sait que les DAS ne sont pas les mêmes aux Etats-Unis et en Europe : si, aux Etats-Unis, le DAS est de 1,6 W/kg sur le premier gramme de tissu humain exposé, il est à 2 W/kg en Europe sur les dix premiers grammes. Or, si l'énergie transmise par le rayonnement atteint 2,5 sur le premier gramme et 0,9 sur le dixième gramme, la moyenne n'est peut-être que de 1 W/g pour la norme européenne, ce qui n'empêchera nullement le premier gramme d'être sur-exposé à un rayonnement. En chiffrant le DAS à 1,6 W/kg sur le premier gramme seulement, les Etats-Unis (et le Canada) sont plus exigeants que l'Union Européenne. Linky est donc un cas emblématique où un opérateur installe chez vous un objet, dans l’indifférence quant à ses conséquences sanitaires.

De plus le CIRC, Centre International de Recherche sur le Cancer, agence intergouvernementale créée par l’OMS siégeant à Lyon, classe Linky comme cancérogène probable, soit en catégorie 2B (catégorie 1 : cancérogène pour l'homme ; catégorie 2A : cancérogène probable pour l'homme ; catégorie 2B : cancérogène possible pour l'homme ; catégorie 3 : inclassable quant à sa cancérogénicité pour l'homme ; catégorie 4 : probablement non cancérogène pour l'homme) ; monde où le probable est possible, le possible certain, enfin on ne sait plus.

Dans les milliers d’études qui existent sur le sujet, le rapport Bio-Initiatives est fondamental (http://www.bioinitiative.org/). Il est issu d’un collectif de scientifiques internationaux, un peu à l’image du climat. En 2007 (il a été republié en 2012), il passe en revue près de 2 000 études scientifiques, ce qui est considérable. Au moment du premier rapport Bio-initiative, le Parlement européen émet, le 4 septembre 2008, une résolution fondamentale sur l'évaluation à mi-parcours du plan d'action européen en matière d'environnement et santé 2004-2010 (www.europarl.europa.eu). Alinéa 21 de cette résolution : « [le Parlement est] vivement interpellé par le rapport de la commission internationale Bio-Initiative sur les champs électromagnétiques, qui fait la synthèse de plus de 1 500 cas […] et relève dans ses conclusions les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile comme le téléphone portable, les émissions UMTS-WIFI-Wimax-Bluetooth et le téléphone à base fixe DECT [votre téléphone sans fil de la maison] » Alinéa 22, il constate « que les limites d'exposition aux champs électriques fixées pour le public sont obsolètes […] que ces limites ne tiennent évidemment pas compte de l'évolution des technologies de l'information et de la communication », et demande dans l'alinéa 23 au Conseil européen [instance de décision composée des ministres des Etats-membres de l'Union européenne, dont bien sûr du ministre français] de « fixer des valeurs limites d'exposition plus exigeantes ».

Et, naturellement, Linky qui n’existait que dans les limbes à l’époque est concerné au premier chef. Donc, d’un point de vue tant économique que sanitaire, la messe est dite : le compteur Linky est doublement néfaste. Troubles liés au Linky : problèmes de sommeil, effets sur la mémoire et l'apprentissage, effets sur l'ADN et les gènes, augmentation des cancers (ou accélération de cette augmentation) et pathologies cérébrales type Alzheimmer ; effets sur l'autisme, sur le développement cérébral des fœtus ; altération de l'ADN des spermatozoïdes.

L'enjeu démocratique

Dans notre pays, l’architecture des pouvoirs est chargée d’histoire. Quand la France s’est électrifiée, ce sont des syndicats de communes au niveau cantonal qui ont pris les investissements en charge, créant les syndicats d’électrification. Chaque maire y était présent et chaque syndicat comptait son président et ses vice-présidents, indemnisés. Dans la pratique, c’était un ou deux fonctionnaires territoriaux qui se chargeaient du travail qui consistait souvent à commander à un prestataire principal, sans mise en concurrence, ERDF-Enedis (et EDF avant), l’entretien du réseau. Ensuite, le gouvernement conscient de la difficulté de gérer la chose au niveau cantonal et des surcoûts que cela représentait, a fondu ces syndicats en syndicats départementaux, lesquels ont longtemps prolongé ou prolongent encore des relations un peu coupables avec ERDF-Enedis, peu enclins à mettre les marchés proposés en vraie concurrence (comme cela a été parfois souligné par les Cours des comptes régionales et nationale). Il y a en outre deux autres problèmes :

 – la méconnaissance fréquente des élus responsables des enjeux techniques et leurs liens anciens avec EDF puis ERDF-Enedis ;

 – la difficulté, pour les abonnés, de faire valoir leurs préoccupations sanitaires. Les élus censés les représenter ne viennent qu’épisodiquement, surchargés par le nombre de mandats qu’ils cumulent et le nombre d’organismes divers où leur présence est tout aussi souhaitée. Pour se dédouaner du problème Linky, le maire répond donc qu’il faut demander au syndicat départemental, lequel répond qu’il n’est pas propriétaire du réseau, renvoyant au maire lequel… dit que la commune n’est pas propriétaire du réseau, donc des compteurs. Bref, c’est ce qu’on appelle vulgairement le jeu de la patate chaude. Et quand une commune refuse Linky, nous vous laissons deviner ce que fait Enedis : celle-ci attaque la commune aux tribunaux. Enfin, épisodiquement, un préfet par ci et par là met en avant le fait qu’il a obligé Enedis à desinstaller un Linky (voir le communiqué de Next Up en Ille-et-Vilaine (www.next-up.org), communiquant là-dessus tout en soutenant l’opérateur.

C’est pourquoi, Linky est emblématique d’un industriel monopolistique qui fait passer une innovation dans les nombreux trous d’un tissu très déchiré, celui de la démocratie nationale et locale, au mépris des risques sanitaires de l’usager considéré comme un sujet et non un citoyen.

En conclusion, vous pouvez refuser le compteur, le Président d’Enedis le dit lui-même :

Si on tente de vous l’imposer néanmoins, procurez-vous le kit de refus du compteur Linky incluant la lettre de refus avec signification par huissier :
  
icone_pdf_square.jpg Kit de refus du compteur Linky incluant la lettre de refus avec Signification par Huissier Icone_Telecharger_White.jpg
 

Et voici trois adresses avec les liens : 

Priartem, 5 cours de la Ferme-Saint-Lazare,

75 010 Paris, tél. : 01 42 47 81 54, contact@priartem.fr;

Robin des toits 33 rue d’Amsterdam, 75008 Paris,

Tél. : 01 47 00 96 33 contact@robindestoits.org;

Next-Up.org, 13, rue Sadi-Carnot 26 400 Crest, 

http://www.next-up.org ; contact@next-up.org.

    

Rapport 14 : Sécurité - Equipement des policiers municipaux (Gilet pares-balles)

Retour possible de la police de proximité ?

Dans le cadre de mesures visant à assurer la protection des policiers municipaux sur le terrain, la ville doit fournir à ses agents les équipements nécessaires à la réalisation de leurs missions. Ces équipements comportent notamment des gilets pare-balles qui seront en partie financés à hauteur de 250 € HT l’unité par le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance.

Willy PLAZZI rappelle que « la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens nous intéressent tous au plus au plus haut point et que nos énergies ne suffisent pas à mettre en œuvre les moyens que l’on connait. Mais il se trouve que ce nouveau gouvernement a la volonté de remettre à l’ordre du jour la police de proximité et il faut l’encourager, il faut l’accompagner ».

La « police de la sécurité du quotidien », police de proximité promise par Emmanuel Macron, commencera à être mise en place " dès la fin de l'année", annonce le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dans une interview mercredi 16 août dans Le Figaro.

Symbole de la politique sécuritaire de Lionel Jospin, la police de proximité avait été enterrée sous Nicolas Sarkozy. La création d'une « police de sécurité quotidienne » était une promesse du candidat Macron, qui voulait ainsi « construire avec les élus de terrain, avec la population et l'ensemble des acteurs les solutions de sécurité ».

La police de proximité, marqueur idéologique entre la gauche et la droite qui lui préfère une police d'intervention, est notamment défendue comme un facteur d'apaisement entre jeunes et police dans les quartiers difficiles.

Réponse de Gilles GASCON (LR) :

« Vous abordez le problème de la police de proximité, eeuuuh, j’aimerais quand même vous répondre. Cette police de proximité, comme elle est annoncée, eeuuuh, va être en lien direct avec les quartiers difficiles. On est d'accord ? Bon. Dans le même temps, dans le même temps et dans le même moment il se passe quelque chose d’extraordinaire… dans ces quartiers difficiles appelés pour certains ... quartiers prioritaires de la ville, euuh on vient d’apprendre par le préfet délégué, euuh, la suppression de subventions liées directement à ces quartiers qui nous permettait des actions justement en direction de ces jeunes dans ces quartiers en difficulté. Alors moi je veux bien, mais si on nous met une police de proximité pour nous retirer des actions que nous menions directement sur le terrain avec ces jeunes, on nous prend d’un côté on nous "met" de l’autre, eeuuuh, je veux dire la couleuvre elle est quand même grosse à avaler M. PLAZZI, euuh moi je, j’entends ce que vous dite maaaaiiiis ça ne fonctionne pas comme ça et ça ne marchera pas et ça ne fonctionnera pas, voilà, donc ça c’est mon avis personnel ; maintenant ce que je vous dis c’est factuel, puisque eeuuh quand on a 40 ou 50 000 euros de subvention qui ont été sucrées par la politique de la ville, sur la politique de la ville, euuh, maintenant, euuh, si c’est pour nous mettre de la police de proximité à la place des actions qui était pour le coup nécessaires heeeeehhh qui portait ses fruits, bon bah voilà, eeuuh voilà le résultat. »

Bande audio disponible (W.P LAZZI & G. GASCON) : Image_Ecouter.jpg

  

  

(Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de dilapider en catimini les deniers du contribuable en annulant ses propres projets (276 000 euros HT soit plus de 300 000 euros TTC minimum), Gilles GASCON le fait sans vergogne. Article disponible en cliquant sur le lien : Article sur l'annulation du projet TTA 2016)

Bon apparemment, cette réponse d’une intelligence inégalée, fruit d’une très longue réflexion semble revêtir un sens caché. Nous avons longuement cherché et heureusement nous n’avons rien trouvé. Ce qui démontre notre capacité à encore différencier ce qui relève de l’excellence de ce qui relève de la stupidité.

Gilles GASCON, notre polémiste en herbe, grand savant, grand voyageur épris de tolérance, moraliste sans morale, éducateur, adepte de la jouissante immédiate (lettre ouverte de Sandrine Ligout à Gilles GASCON en 2014) humaniste camouflant son humanisme sous des torrents d'invectives, romancier se servant du réalisme au seul bénéfice de sa propre imagination, linguiste grand maître du langage et créateur de mots et d’expressions rocambolesques, est un précurseur dans tous les domaines et la plus comique de nos énigmes. Peut-être ambitionne-t-il par la gaîté de ses textes et ses propos à la fois de nous amuser et de nous instruire. Ses nourritures intellectuelles sont d’un autre monde et nous avons beau rompre l'os, pas de substantifique moelle à extraire. Son charisme libère des effets d'un déterminisme paralysant pour au final restituer toute la puissance intellectuelle d’un poisson rouge.

Maintenant revenons à un peu plus de sérieux et discutons de la thématique de la police de proximité. Interrogeons nous sur la pertinence de remettre en service un police de proximité.

Les émotions suscitées par l’attaque d’équipages de police ou des populations françaises sont légitimes. Les motivations des « bourrins », des délinquants, des voleurs, des drogués, des agresseurs,  des terroristes… ont atteint un degré inédit de haine et de brutalité. Il est normal que les populations soient excédées et que les policiers soient en colère, fatigués et révoltés lorsque leurs collègues de travail ont été blessés ou tués dans l’exercice de leur fonction. Ensuite, la logique veut qu’ils dénoncent dès lors le manque de moyens pour faire face aux tâches qu’on leur assigne. Nous pouvons l’entendre et le comprendre. Mais comment expliquer et prévenir un tel déchaînement de violences à l’encontre des policiers ou des civils qui se sentent de plus en plus la cible de comportements haineux par des jeunes perçus parfois comme des « tueurs de flics » ?

Peut-on aujourd’hui encore croire ou penser que le strict recours à la force ou à plus de force permettra à l’avenir d’éviter qu’un homme se fasse égorger puis décapiter, que des spectateurs se fassent assassiner en allant voir un concert, que des journalistes se fassent exécuter, que des femmes et des enfants soient la proie d’individus animés par la haine de l’autre… ?

Et à chaque fois retentissent les mêmes émotions attendues, mais aussi les mêmes propos plus discutables :  il faut plus de force ! La force a raison de tout et s’il lui arrive d’échouer, alors nous croyons qu’avec plus de moyens , plus d’effectifs, plus de voitures, plus d’équipements, plus d’armes… , elle aurait réussi.

D’autres voies sont possibles sans pour autant dégrader ce qui a été entrepris depuis 2012 à savoir la recomposition du tissu policier sur le territoire français (suppression de 13000 policiers et 54 000 postes dans l’armée sous Nicolas Sarkozy). Parmi elles, ce que l’on appelait l’îlotage au 19ème siècle ou dans les années 2000, la police de proximité a brutalement été arrêtée par N.Sarkozy sans que l’on ait pu évaluer ses effets. Même les policiers reconnaissent que nous nous sommes privés d’un bel outil dont un des objectifs est de désamorcer les dynamiques conflictuelles qui nourrissent les agressions du type de celles que nous avons connues sous la mandature de Sarkosy, Hollande et aujourd’hui Macron.

Police de proximité ne signifie pas que le policier est l’ami des délinquants – pas plus que ne le sont les éducateurs ou les travailleurs sociaux que l’on désigne à tort comme tels. Ce policier au profil particulier et aux pratiques préventives bien connues est un partenaire pour les habitants. Il inscrit ses actions par des présences durables sur le terrain et dans le temps, échange avec tout type de population, joue le rôle de médiateur pour résoudre des problématiques conflictuelles, recueille des informations qui seront par la suite analysées et exploitées dans le cadre d’une enquête, etc...

Somme toute, cette unité de la police permettra probablement de résoudre au quotidien une multitude de petits problèmes – notamment des déviances ou des micro-délinquances qui pourrissent au quotidien la vie des habitants – avant qu’ils ne s’aggravent. Pour cela une bonne partie des politiques (n’est-ce pas M. GASCON ?), des policiers eux-mêmes et sans doute nous aussi, devons changer notre regard sur l’autre : les habitants des quartiers populaires ne sont pas les ennemis de la république et les tenir à distance ou nous méfier d’eux reste le moyen plus sûr de laisser la violence gangréner notre société.

La ghettoïsation de certains quartiers (im)populaires (absence de mixité sociale et culturelle, expérience collective de la pauvreté, ethnicisation des rapports sociaux…) génère des réactions et des contre-conduites (socialisation juvénile viriliste et agonistique, trafics illégaux...) peu propices à améliorer les rapports entre la police et les habitants. Dans ces quartiers, la population est prise entre deux feux, celui des trafiquants et celui des policiers : les premiers imposent leur loi dans la cité tandis que des policiers assimilent l’ensemble des habitants à des délinquants. Dans les zones de sécurité prioritaire, la police est en effet plus réactive que préventive et exprime une grande méfiance à l’encontre de tous les habitants de ces territoires. Nombre de policiers de rue présents dans les cités ghettos ont le sentiment d’intervenir en terrain anti-police ; ils ont la sensation que la population qui vit dans des territoires ghettoïsés est viscéralement « antiflics » et que la plupart des jeunes qui y habitent cultivent une véritable haine à l’encontre des forces de l’ordre.

Au quotidien, des relations inamicales génèrent une grande méfiance envers la population, voire de la peur caractérisée par une grande angoisse liée au fait de devoir toujours anticiper des agressions potentielles (insultes, crachats, caillassages, jets de projectiles en tout genre, violences physiques…). Chez certains policiers, ce stress, décuplé depuis les attentats terroristes djihadistes, peut favoriser le développement de préjugés et stéréotypes racistes. De telles réactions racistes et agressives sont également propices à certains dérapages et violences illégitimes pouvant entraîner à leur tour l’explosion de violences émeutières que les policiers redoutent.

Comment assurer et pérenniser les relations entre la police et les jeunes ?

Les policiers peuvent établir des relations avec les jeunes (qui sont des citoyens à part entière). Celles et ceux qui souhaitent s’engager dans cette démarche doivent construire et structurer des relations sans jamais perdre de vue qu’ils sont en contact avec des personnes parfois complexes. Ignorer cela pourrait remettre en cause les liens tissés avec ces populations voire rendre impossible tout rapprochement.

Aussi, si nous souhaitons mettre en place une police de proximité, il sera probablement nécessaire de dépasser l’approche autoritaire de la police française (approche Sarkozyste), celle dominée par une priorité exclusive accordée à l’ordre public. La « peur du gendarme » est nécessaire, souvent elle permet de prévenir le crime, mais elle engendre une méfiance réciproque entre la police et la population. D’autres expériences, notamment britanniques et québécoises, privilégient une approche « communautaire » mettant l’accent sur les responsabilités locales de la police par rapport aux besoins de la communauté territoriale. Dans ce cas, c’est le soutien de la population envers la police qui doit permettre la prévention du crime.

Améliorer les rapports entre la police et les jeunes nécessite, en définitive, de réguler l’exercice de la force de police afin que la violence coercitive dont elle peut faire preuve soit utilisée avec discernement, c’est-à-dire exercée uniquement lorsque celle-ci est strictement nécessaire et mobilisée de façon non disproportionnée et injustifiée.

Dans tous les cas, développer une police de proximité au service des citoyens nécessite de combattre les processus de ghettoïsation. En effet, ce sont les situations d’insécurité sociale qui produisent la criminalité et non l’inverse.

Alors M. GASCON, Police de proximité ou pas à Saint Priest ?

    


Date de création : 05/10/2017 09:34
Catégorie : - Conseil Municipal 2017


Réactions à cet article


Réaction n°4 

par FANTON le 25/10/2017 15:05

Les problèmes (sanitaires), dus au compteur Linky, sont les mêmes avec les compteurs à eau, et à gaz (gaspar). 

    


Réaction n°3 

par Carbone14 le 09/10/2017 10:38

Le maire Gilles GASCON avait affirmé lors de la campagne des municipales 2014 et depuis son élection qu'il voulait stopper le béton, lutter contre la prolifération des logements sociaux, rendre le château au San-Priots (ce qui n’est plus le cas avec l’implantation d’un resto haut de gamme), construire un bowling, construire une patinoire,  redynamiser le centre-ville... mais ses promesses visaient initialement essentiellement un électorat naïf pour qui les beaux discours sont une finalité.
Concernant votre article, je le trouve à la fois très instructif et très "fouillé". Certains le trouveront un peu technique et tant mieux. Pourquoi ? Parce que seule la technique (analyse des faits) peut faire voler en éclat les arguments (tromperies) politiques.

Continuez comme cela, conservez votre indépendance, j'adore le style et je fais suivre... 
Nb : Pensez à mettre en ligne les bandes audio, j’ai ma petite idée.


Réaction n°2 

par Christ le 08/10/2017 15:15

Pouvez vous mettre en ligne la lettre ouverte de Mme Sandrine Ligout (FN) à M. Gilles GASCON (LR). De quoi s'agit-il ? 


Réaction n°1 

par Caroline le 08/10/2017 10:29

Compte rendu très complet et très intéressant. La petite touche d'humour est pas mal non plus. Le maire s'exprime t-il de cette façon ? Pouvez vous poster les bandes audio ? je suis de nature très curieuse. Au plaisir de suivre.

Cordialement,