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Compte rendu du conseil municipal du 23.02.2017

Compte rendu du conseil municipal du 23 Février 2017 

(Rubrique Conseil Municipal située en haut à droite de la page)

icone_pdf_square.jpg Rapport du conseil municipal du 23.02.2017 Icone_Telecharger_White.jpg

  

Sommaire

Rapport 4 : Fiscalité directe locale - adoption des taux des trois taxes locales pour l'année 2017.

Rapport 6 : Commerce et artisanat - attribution d'une subvention de 58 000 € à l’office du commerce.

Rapport 8 : Demande d'enregistrement pour la création d'une unité de soufflage de contenants en plastique.

Rapport 11 : Travaux de réaménagement du chemin de Saint Bonnet de Mure en voie verte.

Rapport 19 : Vœu relatif à la publication du décret du 27 décembre 2016 portant déclassement des sections des autoroutes A6 et A7 traversant l’agglomération lyonnaise.

Avis de l'association PERSPECTIVE Saint Priest

   

  

Rapport 4 : Fiscalité directe locale - adoption des taux des trois taxes locales pour l'année 2017.

  

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Le budget primitif 2017 a été approuvé par délibération n°16.183 du 22 décembre 2016. Il a été proposé que les taux communaux pour l’année 2017 évoluent à la baisse de 1,5% par rapport à l’année 2016 ce qui donne les évolutions suivantes :

Taxe d’Habitation (TH) : 17,39 % (17,65% en 2016)

Taxe Foncière sur les propriétés bâties (TFB) : 19,03% (19,32 % en 2016)

Taxe Foncière sur les propriétés non bâties TFNB : 72,33 % (73,43% en 2016)

 

Mais, en date du 21 mars en séance du conseil métropolitain :

  • Rapport 2016 - 1013 : À l'unanimité la commission finance, dont fait partie Eric FROMAIN, émet un avis favorable sur le maintien du taux de la taxe d'habitation pour l'année 2016 à 7,61 % et simultanément approuve la progression des bases fiscales de 2 % votée par l'Assemblée nationale ;
  • Rapport 2016 - 1015 : À l'unanimité la commission finance émet un avis favorable sur le maintien du taux de la cotisation foncière des entreprises pour l'année 2016 à 28,62 % et simultanément approuve la progression des bases fiscales de 2,5 % votée par l'Assemblée nationale ;

Et enfin,

  • Rapport 2016 - 1016 : À l'unanimité la commission finance émet un avis favorable sur le maintien du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour l'année 2016 à 11,58 %, et le maintien du taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties pour l'année 2016 à 1,91 %. Simultanément la commission approuve la progression des bases fiscales de 2,5 % votées par l'Assemblée nationale.

De plus, il n’aura échappé à personne que les tarifs municipaux ont considérablement augmenté en 2015 car Gilles GASCON (LR) et l’UDI en avaient décidé ainsi. Les grilles de prix avaient été entièrement revues, sans toujours tenir compte des revenus et de la composition des familles, ce qui s’était traduit majoritairement par des hausses de prix. Par exemple, les décisions proposées en séance du conseil municipal du 30 Avril 2015 sont édifiantes : de 15 à 33% d’augmentation pour l’École de sport, 16% pour le service Jeunesse, de 10 à 30% pour les piscines, 13% pour la médiathèque (secteur vidéo), 10% pour l’artothèque, 28 à 61% pour le conservatoire… Les enfants sont une cible de choix pour ces augmentations : les tarifs les plus bas de la restauration scolaire augmentent de 50% (et les plus hauts de 25%). Le périscolaire subit des augmentations de 60 à 280% pour les prix les plus bas, de 43 à 65% pour les plus hauts !

  

Baisse de 2.5% d’impôt en 2017. Relance du pouvoir d’achat ou effet d’annonce ?

Que représentent 2.5 % d’impôts par foyer fiscal ? Calcul :

  

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Saint Priest compte environ 18 500 logements.

2.5 points d’impôts correspondent à environ 650 000 euros.

650 000 / 18 500 (foyers) = 35,13 € par foyer et par An en moyenne.

35,13 € / 12 = 2, 92 € par mois en moyenne.

2, 92 € / 30 (jours) = 0.09 euros de ristourne fiscale par jour, soit une moyenne de même pas 10 centimes d’euros par jour et par foyer !

 

La relance du pouvoir d’achat selon Gilles GASCON et l’UDI se résume à une offrande d’environ 10 centimes d’euro par jour et par foyer fiscal ! « Nous pensons que redonner du pouvoir d'achat aux gens, et notamment aux classes moyennes, par la diminution des prélèvements, crée de la richesse qui profite à tous. La politique basée essentiellement sur la redistribution est une mauvaise idée… » (dixit Gilles GASCON - Compte rendu du Conseil Municipal du 26 Juin 2014). Dans ce cas, ne valait-il mieux pas éviter d'augmenter les tarifs municipaux ?

Conclusion : Pas besoin de sortir de Saint Cyr pour comprendre que la baisse « ridicule » des taux de la taxe foncière et de la taxe d’habitation est largement occultée par l’augmentation des bases fiscales et l’augmentation des tarifs municipaux ! Cela valait-il la peine de faire de la propagande mensongère dans le magazine couleurs et ainsi vouloir faire croire au San Priods que leur pouvoir d’achat en serait nettement amélioré.

  

  

Rapport 6 : Commerce et artisanat - attribution d'une subvention à l’office du commerce.

Dans ce rapport, la ville attribue une subvention de 58 000 € à l’office du commerce dans le cadre de la réalisation d’actions qui sera mandatée en un versement, selon les disponibilités de la Ville et les besoins en trésorerie exprimés par l’association.

  

  

Rapport 8 : Demande d'enregistrement pour la création d'une unité de soufflage de contenants en plastique.

La Préfecture du Rhône transmet pour avis le dossier d’enregistrement présenté par la société Mauser France en vue de la création d’une unité de soufflage de contenants en plastique sur le site existant situé 82 rue de l’industrie à St Priest. La société Mauser France est spécialisée dans la production d’emballages industriels et pour faire face à la diminution de la production de ces tonnelets (-30% sur 10 ans), le groupe a développé un service de collecte, de reconditionnement et de recyclage de conteneurs en plastiques à l’échelle européenne.

Intervention de Véronique MOREIRA :
  

Vmoreira.jpg

Soufflage contenants en plastique : Une industrie pas anodine, issue du pétrole, pointée du doigt pour les risques sur la santé. Produit des contenants pour l’industrie alimentaire, chimique, cosmétique, contenants potentiellement à risque pour les substances qu’elle dégage, notamment les PE (polyéthylène). Pour le moment, les mesures prises par le gouvernement, accompagnement des industriels pour impulser l’innovation et le recours à des substituts des produits identifiés dangereux, ne sont pas contraignantes.

Je voudrais savoir si vous vous êtes renseignés sur le type de plastique utilisé pour les IBC, et les L-Ring, et si avez des précisions concernant les nuisances possibles en termes de rejets (effluents gazeux ou liquides), générés par la fabrication de ces containers plastiques.

 

Réponse de Gilles GASCON : Euuuhhh ! Non !

  

  

Rapport 11 : La Métropole de Lyon va démarrer prochainement les travaux de réaménagement du chemin de Saint Bonnet de Mure en voie verte, projet déclaré d’utilité publique par le Préfet en mars 2014. Dans ce cadre, la Ville doit céder à la Métropole une partie des parcelles ZD 28, BR 55 et BR 52, respectivement 57 m², 1 253 m² et 263 m² (voir plans joints).

Télécharger les documents officiels :

icone_pdf_square.jpg Arrêté préfectoral n° 2014 069-0018 : Voie verte - Chemin de Saint Bonnet.
icone_pdf_square.jpg Enquête préalable à la déclaration à la déclaration d'utilité publique - 24 Juillet 2013
icone_pdf_square.jpg Engagement de la procédure de déclaration d'utilité publique et d'expropriation : Grand Lyon - 13 Mai 2013
icone_pdf_square.jpg Décision d'examen au cas par cas : arrêté du 11 Octobre 2012.
icone_pdf_square.jpg Rapport du commissaire enquêteur relatif au projet



  

Chemin_de_St_Bonnet.jpg
Photo Larbi Djazouli (Source Le Progrès)

Une fois de plus, à l’instar des conseils municipaux précédents, ce rapport a été introduit par la majorité avec défiance et arrogance. Frédéric JEAN, adjoint à l’urbanisme, refuse d’admettre que ce projet était celui de Martine DAVID et de son équipe. De fait, « l’hologramme » de Gilles GASCON refuse de s’inscrire dans la continuité républicaine alors que le préfet a déclaré ce projet d’utilité publique, c’est à dire avant les élections municipales. Si l’on croit Frédéric JEAN, la ville de Saint Priest n’existe que depuis les élections municipales 2014. Pour autant, si l’ancienne majorité avait si mal œuvré, alors sur la base de quels critères Frédéric JEAN a-t-il retenu la commune de Saint Priest et particulièrement le quartier de MANISSIEUX pour s’installer avec sa famille ?

Le mépris et l’agressivité dont fait preuve la majorité ne cessent de croître surtout depuis les démissions successives de Catherine LAVAL et d’Éric FROMAIN. Ceci est devenu le mode de communication de l’équipe restante pour masquer l’incompétence du maire et de ses « proches » collaborateurs.

Il eut été plus honnête, professionnel et responsable de reconnaître que ce projet initié par l’ancienne majorité était pertinent et adapté aux besoins de la population, plutôt que de vouloir se l’approprier en faisant croire aux San Priods qu’il émanait de la majorité en place. Pourquoi persister dans ce clivage, prendre le contre-pied systématiquement alors que le cœur de mission des responsables de la commune est le bien-être des citoyens ?

Ceci étant, nous estimons que c’est un beau projet qui permettra aux San Priods d’emprunter ce chemin pour se rendre en toute sécurité à Manissieux ou à La Fouillouse en vélo ou à pied.

3 ans se sont écoulés depuis les élections de 2014 mais malheureusement les élus en place n’ont pas progressé dans la gestion de la ville. Ils ne savent que critiquer et dénigrer tout ce qui a déjà réalisé par l’ancienne majorité. Ils ne savent ni débattre ni écouter lors des conseils municipaux. La plupart des élus de cet exécutif en sont réduit à lire les rapports rédigés par les services de la ville car ils ne maitrisent pas leurs dossiers et sont rapidement à court d’arguments face à l’opposition.

« A trop regarder par le trou de la serrure, on finit toujours par se prendre la porte dans la gueule ! », dixit le bon sens !  

  

  

Rapport 19 : Vœu relatif à la publication du décret du 27 décembre 2016 portant déclassement des sections des autoroutes A6 et A7 traversant l’agglomération lyonnaise.

Dans un décret du 27 décembre 2016 signé par le Premier ministre, les 16 kilomètres des autoroutes A6 et d’A7 ont été déclassés. Ce décret acte l’accord « historique » obtenu en Mai par Gérard Collomb pour réparer une absurdité urbaine. L’année 2017 va donc être consacrée au moins en grande partie par les services de la Métropole de Lyon et par les services de l’Etat à faire de ces deux portions d’autoroute un « boulevard urbain », au sens administratif du terme.

La Préfecture du Rhône confirme à son tour le déclassement de l'autoroute A6/A7 au Nord et au Sud de l'agglomération lyonnaise. L'arrêté a été signé le 20 février 2017. C’est une nouvelle étape franchie de la transformation de l’autoroute A6/A7 dans la Métropole de Lyon. La préfecture du Rhône a signé l’arrêté préfectoral qui transfère la gestion de l’autoroute A6/A7 du réseau routier national à la Métropole de Lyon. Ce transfert sera effectif à compter du 1er novembre 2017. Cet arrêté fait suite au décret gouvernemental du 27 décembre 2016 et à la délibération de la Métropole du 30 janvier dernier.

  

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Dès que ces voies seront propriété de la Métropole de Lyon, celle-ci va pouvoir procéder aux aménagements pour transformer les portions d’autoroutes comprises entre Limonest au Nord et Pierre-Bénite au Sud en un boulevard urbain plus apaisé et largement ouvert aux transports en commun et modes de déplacements doux.

Réclamé depuis des années par de nombreuses communes de la métropole, le déclassement de l’autoroute A6/A7 permettra, à terme, de transformer l’autoroute qui coupe la ville de Lyon en deux depuis 40 ans, en un boulevard urbain… Depuis longtemps, élus et habitants de l’agglomération lyonnaise sont conscients que la traversée de cette zone urbaine par les autoroutes A6 et A7 est une aberration.

C’est pourquoi depuis 2001, des maires se sont efforcés de trouver des solutions. Et pourtant, sans remettre en question la pertinence de cette décision, Gilles GASCON veut redire son inquiétude quant aux conséquences de ce déclassement qui devrait, selon lui, impacter le cadre de vie et les populations de l’est et du sud métropolitain. En 2016, en séance du conseil métropolitain, son groupe politique (LR) votait à la quasi-unanimité en faveur de ce déclassement ! Ce vœu truffé d’incohérences, de contres vérités et de polémiques pose donc de sérieux problèmes de sincérité.

Nous vous laissons découvrir des éléments de réponses dans les interventions des élus des groupes d’opposition.

  
 

Intervention de Martine David :  

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La lecture de ce vœu amène au premier constat : plusieurs éléments de présentation ne sont pas conformes à la réalité et méritent d’être corrigés. Revenons d’abord sur la prétendue absence de concertation et d’information, démentie par des faits précis :

  • 3 réunions du groupe de travail Grandes Infrastructures, associant tous les Maires de l’agglomération, ont eu lieu pour présenter et échanger sur le projet de déclassement A6/A7 aux dates suivantes : 07/04/2016, 05/07/2016, 04/01/2017.
  • Le Conseil de Métropole, réuni en séance publique le 11/07/2016, s’est prononcé favorablement pour solliciter auprès de l’Etat le déclassement des autoroutes A6/A7 dans la traversée de l’agglomération. Ce rapport a fait l’objet d’une présentation détaillée au sein de la commission ad ’hoc, puis devant le Conseil et a permis l’expression de tous les groupes politiques.
  •  A l’issue de la parution le 29/12/2016 du décret portant déclassement des autoroutes A6/A7, s’est tenue, le 30/01/2017, une commission générale publique assurant une présentation complète du projet et, le même jour, le Conseil a adopté, après expression de tous les groupes, une 2ème délibération qui, notamment, prend acte de la proposition de l’Etat de mener conjointement avec la Métropole une large réflexion sur le réseau classé à grande circulation de l’agglomération.
  • Une présentation tout aussi détaillée a été effectuée en Pôle Métropolitain en présence des élus de la Communauté de Communes de l’Est Lyonnais (CCEL), de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Isère (CAPI), de Vienne-Agglo et de Saint-Etienne Métropole.
  • Enfin, une présentation a eu lieu à la Commission Déplacements de la Région, le 12/01/2017.

On le voit, un minimum d’objectivité permet de reconnaître que ce dossier est public, accessible à tous, détaillé à la fois en ce qui concerne le déclassement A6/A7 et l’avenir de cette voierie mais aussi tous les aménagements nécessaires à l’Est : shunt de Manissieux, nœud de Ternay, élargissement à 2 fois trois voies de l’A46 sud, nœud des îles, les études sur le prolongement de l’A432 et la réalisation de l’Anneau des Sciences à l’Ouest de Lyon. Il est assez stupéfiant qu’avec toutes ces occasions de débat, aisément vérifiables, l’information ne soit pas correctement relayée dans notre commune, y compris lors de cette séance du Conseil Municipal.

Si je poursuis l’analyse des affirmations erronées, le vœu indique qu’à ce jour ne sont connus ni les coûts, ni les modalités, ni les calendriers. Il faut tout de même une bonne dose de mauvaise foi pour « oublier » le phasage annoncé précisément le 30/01 dernier, qui s’étale de 2017 à 2030 et prévoit pour chacun des 3 horizons les mesures nécessaires. On peut évidemment réclamer davantage de concertation, celle-ci est toujours porteuse, mais encore faut-il ne pas déformer la réalité déjà suffisamment complexe et débattue sereinement. Je me réjouis d’ailleurs que Gérard COLLOMB ait répondu positivement à l’association FRACTURE pour la tenue d’une réunion publique dans l’Est Lyonnais, cela permettra de combattre la désinformation répandue ici ou là.

Par ailleurs, je pense que votre demande de mégastructure ne relève pas, telle que vous la décrivez, de l’autorité du président de la Métropole, mais de celle du Préfet de Région et ainsi peut-être verra-t-elle le jour.

J’ai enfin noté une autre contrevérité dans ce texte, à propos de ce que vous faites dire au SCOT. J’indique que le SCOT 2010, d’ailleurs modifié et adopté en 2016, pose comme orientation la nécessité de hiérarchiser les réseaux de voieries pour séparer les trafics. Les différents projets routiers inscrits au SCOT poursuivent leur propre objectif. Tous ces objectifs restent complémentaires, et il n’y a pas d’orientation indiquant qu’un de ces projets soit subordonné à la réalisation préalable d’un autre projet. En outre, La Directive Territoriale d’Aménagement de l’Aire Métropolitaine Lyonnaise ne définit pas non plus une hiérarchie ou une conditionnalité dans la réalisation des projets.

Ces corrections étant précisées, je veux confirmer notre jugement à l’égard de ce dossier majeur. Nous considérons que le déclassement des autoroutes A6/A7 constitue une opportunité historique qu’il fallait saisir.

Nous approuvons, dans le même temps, l’orientation forte qui est adoptée par l’Etat et la Métropole d’en faire un dossier d’agglomération essentiel pour tous les territoires :

Essentiel pour nos concitoyens lorsque nous voyons se multiplier les risques d’insécurité, les bouchons et les pics de pollution ;

Essentiel pour les entreprises et le maintien du dynamisme économique, tout particulièrement à l’Est.

Aujourd’hui, il faut admettre malheureusement que l’hypothèse du COL s’est grandement éloignée, ce qui implique de se saisir du bouclage à l’Est d’un grand contournement par l’A432, pouvant réellement détourner le trafic de transit – 44 000 véhicules/jour – et résoudre par là-même des dysfonctionnements majeurs qui s’aggraveraient demain si rien n’était fait, c’est le cas notamment sur l’itinéraire de la Rocade. J’ajoute que, sous l’autorité de l’Etat, les services travaillent sérieusement à l’hypothèse d’un péage sur la Rocade Est à l’encontre du trafic de transit – cela existe ailleurs. Notre législation peut évoluer rapidement à ce sujet, et donc permettre la mise en œuvre d’un tel dispositif dissuasif et complémentaire d’autres mesures techniques.

Il convient aussi de noter qu’un effort conséquent de la Métropole et du SYTRAL est à l’œuvre pour le développement des transports en commun. Les résultats de l’enquête ménages-déplacements sont probants : 303 millions de déplacements par an en 2001, 450 millions aujourd’hui. C’est considérable et très encourageant. L’objectif est de poursuivre cette montée en puissance au bon endroit, au bon moment. A ce sujet, des réunions de travail sont prévues avec les Maires à propos des parkings-relais et de l’intermodalité. La part modale, près de 20% des déplacements dans l’agglomération, contribue à réduire le trafic automobile et la pollution. Il faut donc également se saisir de cet effort au profit de l’Est lyonnais et des habitants de nos communes car il y a beaucoup à gagner.

En synthèse, le déclassement des autoroutes A6/A7, comme le montre le dossier élaboré par la Métropole, prévoit un calendrier et un programme de travaux et de mesures coordonnés sur l’ensemble de notre territoire afin d’éloigner le trafic de transit, c’est-à-dire 25 000 véhicules/jour de la Rocade Est, 3 000 véhicules/jour du périphérique. Nous en suivrons la mise en œuvre.

Il y a en revanche un écueil à éviter, celui de ramener en cœur d’agglomération des trafics supplémentaires de surcroît en transit. Et c’est ce qu’il faut craindre du projet de l’A45, dramatique pour le Sud-Ouest lyonnais – Pierre-Bénite, mais aussi plus à l’Est, Saint-Fons, Vénissieux Saint-Priest, projet que vous avez malheureusement, Monsieur le Maire, approuvé et voté à la Région sans que les informations indispensables soient mises à la disposition du public. Nous sommes donc très surpris que la demande de concertation formulée dans votre vœu ne s’applique pas au projet d’A45 mené par le Président de la Région et sa majorité. Pourtant, la conséquence sera de faire pénétrer dans l’agglomération 52% de trafic supplémentaire par rapport à aujourd’hui, soit 20 300 véhicules/jour de plus sur l’A450 et les voieries connexes.

Quand on veut traiter un dossier majeur comme celui-ci, il faut le faire avec objectivité et responsabilité. Nous regrettons vivement que ce ne soit pas le cas pour ce vœu rédigé avec trop de partialité. Aujourd’hui encore, les mots que vous employez dans la presse sont inutilement polémiques.

Pour notre part, nous avons tenu ce soir à apporter des éléments essentiels au débat. Nous sommes à la disposition de tous ceux qui le souhaitent pour découvrir et débattre de ce dossier, tel qu’il est aujourd’hui et tel qu’il évoluera.

Nous continuerons à être extrêmement attentifs à la mise en œuvre progressive des mesures annoncées, notamment celles qui sont de nature à répondre aux besoins et à l’avenir des habitants et des territoires de l’Est Lyonnais.

En raison des réserves ainsi explicitées, les élus du groupe Socialistes et Républicains s’abstiendront sur ce vœu.

  

Déclaration Willy PLAZZI  

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Monsieur le Maire, Chers Collègues,

Lors du Conseil de la Métropole du 11 juillet 2016, le groupe Communiste, Parti de gauche et républicain a voté pour le déclassement des autoroutes A6-A7, considérant le fait que nous sommes, depuis longtemps, opposés à l'existence même d'une autoroute en cœur de ville, alors que les élus LR se fracassent entre eux avec des votes différents. Quelques remarques avaient été faites qu'il convient de rappeler aujourd'hui.
Nous demandons une grande révision du Plan de déplacement urbain, une transformation des circulations à beaucoup plus grande échelle et, notamment, la finition du BUS. Il nous faut être plus ambitieux.

Ce déclassement ne doit pas se faire au détriment des habitants de l'Est lyonnais, qui cumulent déjà de nombreuses difficultés liées au développement de l'agglomération.

Se pose donc le financement des aménagements indispensables à la réussite du déclassement :

L’Anneau des sciences, la requalification du périphérique Laurent Bonnevay, ne pas lâcher sur un contournement Ouest lyonnais afin que le report du trafic Nord-Sud ne soit pas uniquement dirigé vers l'Est Il ne s'agit pas de jouer l'Est contre l'Ouest ni le centre contre la périphérie. Il y a bien besoin d'un véritable Schéma de la mobilité cohérent et harmonieux sur l'ensemble du territoire métropolitain avec, notamment, aussi la continuation de I'A432 et possibilité d'un raccord à I'A46 Sud, qui ferait un grand contournement Est.

Juste deux mots sur I'A45 (Saint-Étienne - Lyon). Ce projet va à l'encontre des orientations du PDU (Plan de Déplacement Urbain), à l'encontre du Plan Oxygène de la Métropole, à l'encontre du Plan climat énergie territorial (PCET) de la Métropole, qui vise à réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020.

Il nous faut développer les TER, le ferroutage, le transport fluvial, l'enfouissement de I'A47 sur Givors. Une grande concertation doit s'ouvrir aujourd'hui pour penser l'avenir.

  
 

    

Déclaration Véronique MOREIRA :
 

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Force est de constater plusieurs contradictions. En termes de types d’aménagements déjà :

Vous avez bien raison de vous préoccuper de l’impact du trafic sur la santé des habitants et l’environnement. Pour lutter contre l’extension des trafics routiers il faut déjà se poser la question du report des marchandises sur le rail. Or, le tracé retenu pour le CFAL ne permettra pas le report des camions sur le rail mais au contraire favorisera les projets autoroutiers puisqu’il restera assez de camions sur les routes pour justifier de nouvelles autoroutes.

Et la proposition que vous faites d’un grand contournement Est, se branchant sur l’A432 et se raccordant à l’A7 après Vienne. « Il faut se projeter plus loin dans l’avenir » dites-vous dans Le Progrès 31/12,

Mais cette proposition viendrait se rajouter au projet de "vrai" CFAL le long de la ligne LGV, projet que portent les écologistes et...le Fer Autrement/Fracture. Si on veut mettre en échec la réalisation d'un "vrai" CFAL, c'est le projet qu'il faut porter !

Moi j’ai l’impression que vous prenez les choses par le petit bout de la lorgnette ; se projeter plus loin dans l’avenir, c’est étudier l’intégralité du problème.

En termes d’alliances stratégiques : déjà je constate la contradiction des points de vue entre élus grand-lyonnais du même mouvement politique : on voit bien que selon son lieu d’habitation, on ne vote pas la même chose quand on est LR : vos camarades qui ne sont pas de l’Est ont voté le déclassement. C’est l’Est contre l’Ouest ? Il faudrait peut-être vous entendre, porter un projet commun et pas tirailler chacun dans son coin !

Alliances stratégiques toujours :

Demande de concertation avec les élus de St Priest et voisins ; bonne idée mais pourquoi se limiter aux voisins ? La question de « l’augmentation importante du trafic routier et des graves menaces qu’elle fera peser sur l’environnement et le cadre de vie » doit être traitée plus globalement : les polluants ne s’arrêtent pas aux frontières d’un territoire

Si on regarde bien le problème de façon globale, il ne s’agit pas seulement du déclassement de l’autoroute, il s’agit de la structuration des grands axes qui vont cadrer la mégalopole en construction ; et tous les élus doivent comprendre que dans ce projet, non seulement le CEL mais aussi le COL sont dans les tuyaux. Donc au lieu de se renvoyer la patate chaude, il faudrait peut-être s’unir pour porter une vision qui ne soit pas seulement « pas chez moi ». Vous pourriez alors rechercher l’appui de tous les opposants à l’A45, au COL pour lever les menaces de l’augmentation du trafic, et faire cause commune au lieu de vous opposer entre vous.

Mais ça nécessite d’être cohérent ne pas être contre les autoroutes chez nous mais pour les autoroutes chez les autres.

Demande de concertation avec la région : bonne idée, vous pourrez en profiter pour interroger le président sur ses choix, et peut être même revoir votre position quand vous approuvez (lorsque vous êtes à Confluence) le financement de l’A45, ou de tous les projets autoroutiers qui se présentent. Si les financements réservés aux grands aménagements autoroutiers (qui vont bénéficier à Vinci) étaient dévolus à l’amélioration du réseau ferré, à l’intermodalité, avec le développement de réseaux locaux de transport, on contribuerait en partie à lever comme vous dites les graves menaces de l’augmentation du trafic sur l’environnement et le cadre de vie.

Conclusion : Sur le principe de la concertation, on ne peut qu’être d’accord, mais on ne comprend pas bien où sont les limites de votre vision politique : s’il est juste de protester contre l’impact du trafic sur les populations de l'Est, il est incohérent de ne pas s’attaquer à l’ensemble du problème : CFAL et grands axes structurants en projet sur l’ensemble de la métropole.

Sans cette approche globale et cohérente votre vœu n’est qu’une posture, sans vision d’avenir.

  

    

Intervention de Sandrine LIGOUT 

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Le déclassement de la section des autoroutes A6 et A7 traversant l’agglomération lyonnaise dans sa portion entre Limonest et Pierre Bénite  est une excellente décision. Nous sommes tous d’accord sur ce point car une autoroute en plein cœur de Lyon était effectivement une aberration.

Cependant, les conditions adéquates pour réussir ce projet   ne sont pas réunies, ce déclassement se faisant au détriment des communes de l’est Lyonnais. En effet on constate que ce déclassement s’effectue sans aucune anticipation et sans aucune concertation.

Alors que ce projet est envisagé depuis la mandature de Michel NOIR il a été validé en décembre 2016 sans que les conséquences de ce détournement du flux de circulation ne soient solutionnées.

Cette précipitation démontre que la Métropole toute puissante bafoue non seulement les dispositions et préconisations du Schéma de cohérence territoriale mais aussi les élus des communes de l’Est qui sont mis devant le fait accompli. 

Avec ce déclassement, nous avons l’impression que la Métropole de Lyon, qui représente 58 communes, seule la Ville de Lyon décide en fonction de son intérêt et n’hésite pas à évacuer ses problèmes chez les autres notamment quand il s’agit des communes de l’Est lyonnais.

Le trafic détourné passera donc à l’Est.

Les conséquences seront catastrophiques pour les villes qui vont récupérer l'actuel trafic circulant sur l'A6/A7, l’infrastructure existante ayant selon le préfet vocation et capacité à absorber jusqu’à 25 000 véhicules par jour.

On condamne ainsi les habitants et les acteurs économiques de l’Est lyonnais à vivre un enfer.

Les 20 000 véhicules passant sur l’A6 / A7 en transit vont se répartir sur l’A46 Nord, la rocade Est, l’A432, et l’A46 Sud, or en semaine, la circulation est déjà chargée sur le périphérique et la rocade. Ces véhicules vont venir s’ajouter aux 25.000 véhicules journaliers de la Rocade Est.

Embouteillages garantis sur des axes routiers qui absorbent déjà les flux issus du grand stade et bientôt le trafic lié à la future zone commerciale du Puisoz à Vénissieux.

La rocade Est sera donc impraticable la preuve étant qu’il est déjà prévu d’assurer la continuité du trafic nord/sud par un itinéraire BIS donc une seconde ceinture à savoir l’A432.

La Métropole déjà volontairement complétement congestionnée va devenir franchement irrespirable.

Afin d’éviter que notre commune ne soit la grande victime de ce déclassement il faut donc le conditionner à l’apport concret de solutions visant à fluidifier la circulation.

Il serait judicieux d’imaginer dès à présent de grandes infrastructures permettant ainsi à notre Métropole de ne plus subir l’asphyxie routière :

  • la Rocade Est ou l’A432 constituent un détour considérable pour le transit Nord-Sud, alors qu'une liaison A89-A45 ou 450 semble plus évidente.
  • il faut résoudre le dilemme de la traversée de Lyon par le centre qui est gratuite, alors que la circulation sur l’A432, qui contourne l’agglomération à l’Est est payante !
  • Il faut réaliser l’anneau des sciences lequel en toute logique devait précéder le déclassement, comme cela est préconisé dans le SCOT.

Enfin le contournement à l’Ouest avec le COL stoppé uniquement par manque de volonté politique est indispensable afin que la totalité du report de trafique Nord/Sud, ne soit pas uniquement dirigé vers l’Est.

Les associations et les politiques du secteur auraient-ils un pouvoir d’influence et de décision autrement plus fort qu’à l’Est ?

En Conclusion, le déclassement de la section des autoroutes A6/A7 ne doit plus être uniquement abordé comme un moyen pour résoudre les problèmes de nuisances de Lyon mais de toute la Métropole.
La réussite de ce déclassement est donc conditionnée à la transformation des flux de circulation sur une plus grande échelle.  Nous voterons ce vœu pour défendre l’intérêt des San-Priods mais aussi pour affirmer les droits des communes de l’est lyonnais face à la Métropole.

Je vous remercie.
 

    

Avis de l'association PERSPECTIVE Saint Priest

Le déclassement de l’A6 et de l’A7 qui conduit à supprimer la présence d’autoroutes en plein cœur de Lyon est une excellente mesure pour la qualité de l’air dans la métropole et la réduction de toutes les nuisances engendrées jusqu’alors par ces axes. Si le groupe PERSPECTIVE soutient sans réserve cette initiative, nous sommes en revanche beaucoup plus inquiets sur les conséquences que ce déclassement semble faire porter sur notre commune. En effet, le trafic de transit de ces axes ne va pas cesser d’exister et ce trafic, en particulier poids lourds, se reporte naturellement sur l’axe le plus proche, à savoir la Rocade- Est. Telles qu’elles sont envisagées aujourd’hui, les solutions qui se profilent représentent un danger majeur pour Saint-Priest :

  • l’augmentation de trafic très important sur une Rocade-Est déjà saturée aux heures de pointe avec en conséquence le passage à 2x3 voies de l’A46 Sud. On imagine sans peine que la prochaine étape est l’élargissement en conséquence de la Rocade partout où cela est possible…
  • la création du shunt de Manissieux : il ne s’agit ni plus ni moins de créer à court terme un barreau autoroutier reliant l'A43 à la Rocade-Est et traversant Manissieux et la Fouillouse à l’est du Fort de SAINT-PRIEST. Ce projet connu sous le nom de « Shunt de Manissieux » a été évoqué lors du conseil municipal de la Ville de Lyon le 14/03/2016 et a à nouveau été évoqué dernièrement par le Préfet. Ce projet crée une voie autoroutière à côté des habitations, traversant les espaces agricoles et naturels de SAINT-PRIEST, ce qui est inacceptable !

Au-delà des problématiques de saturation du trafic sur notre secteur, ces initiatives posent un problème de santé publique, augmentant, encore, la pollution atmosphérique et les nuisances sonores sur notre commune.

Pour le groupe PERSPECTIVE de nouvelles solutions sont à trouver pour supporter le trafic qui ne passera plus par les ex-A6 et A7, solutions qui ne peuvent en aucun cas conduire à créer un nouveau tronçon autoroutier à SAINT-PRIEST ou à faire de la Rocade-Est la voie de contournement du transit lyonnais.

Lien : http://www.perspective-saintpriest.fr/


Date de création : 24/02/2017 15:53
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