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Parc Nelson Mandela - La vérité !

Parc Nelson MANDELA - SAINT - PRIEST

Le maire Gilles GASCON, menteur pathologique, rattrapé par LA VÉRITÉ !

Article Le Progrès : cliquer ici.

 

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Sous la mandature de Martine DAVID, ses équipes avaient travaillé sur l’implantation d’un parc urbain situé au cœur de Saint Priest sur une parcelle de 12 hectares. L'approche écosystémique développée pour le projet du futur parc Nelson Mandela à Saint-Priest avait pour ambition d'esquisser une nouvelle forme de nature urbaine, intégrant à la fois les attentes sociales et les enjeux globaux. La création et l’aménagement, en centre-ville, du parc Nelson-Mandela comprenait quatre aires de jeux sur 1 000 m², un skate-park, un plateau sportif (terrains de hand, de pétanque, de volley, etc.), un jardin et verger collectif et un étang paysager ; le parc devait être équipé pour recevoir des manifestations de plein air et d’un réseau Wifi à disposition du public ; quelques 300 arbres et 10 000 m² de plantations (fleurissement, massifs) devaient accompagner la création du parc.

  

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Maître d’ouvrage : ville de Saint-Priest. Conducteur d’opération : ville de Saint-Priest, direction des travaux structurants.  Equipe lauréate : In Situ – SAS Jalbert & Associés, paysagiste et urbaniste (Lyon) ; Sotrec Ingénierie, BET VRD (Saint-Etienne) ; Atelier d’Ecologie Urbaine, BET environnement (Paris) ; Soberco Environnement, BET environnement (Chaponost) ; Les Eclaireurs, concepteur lumière (Lyon). Surface : Superficie : 12 hectares. Estimatif travaux : 3,204 M€ HT et 250 000 € HT pour l’éclairage public. Calendrier prévisionnel : début des études de conception, janvier 2014 ; DCE, août 2015 ; début des travaux, janvier 2016 ; livraison, décembre 2016.

  

Le site de ce qui devait être le futur parc Nelson Mandela se situe au cœur du tissu urbain de Saint-Priest. Cette réserve foncière de 12 hectares, originairement vouée à l’habitat et aux équipements publics, est aujourd’hui laissée en prairie, accessible mais peu utilisée. Il s’agit pourtant d’un espace stratégique dans le contexte de développement urbain de la ville entre les secteurs d’habitat social, le secteur commercial et historique et les nouveaux quartiers. Malgré sa position centrale, les équipements existants et la diversité de ses abords, le site apparaît comme un espace peu utilisé à l’échelle de la ville, constituant une coupure entre les différents pôles de vie. Il présente pourtant de nombreux accès (en « étoile » comme on peut le voir ci-contre) bien desservis par les transports en communs, mais qui sont pour la plupart assez confidentiels ou en discontinuité avec la trame viaire alentour. Le site n’est quasiment pas visible depuis l’extérieur et apparaît totalement enclavé du fait des constructions alentours, de la végétation et du relief.

  

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Le désir d’un parc « nature avant tout » était, paradoxalement, associé à la volonté de faire du parc Nelson Mandela « l’espace public majeur du centre-ville ». La programmation d’un large panel d’équipements sportifs, ludiques, pédagogiques était conjuguée à l’ambition de voir s’ouvrir un lieu de découverte, de sensibilisation, d’évènements et festivités, de liberté. La fonction de liaison inter-quartier du parc, au cœur du centre-ville et inscrit dans la « trame verte » communale, lui conférait un statut de pièce maîtresse dans le tissu urbain de Saint-Priest. Ainsi, l’identification du futur parc dans la ville était essentielle et devait favoriser la mixité sociale et la pluralité des usages, afin d’accueillir toutes les générations et proposer de nouveaux usages à une population grandissante. L’enjeu principal consistait donc à créer un parc urbain, central, largement équipé, qui préserve et développe différents caractères naturels du site. Concilier un parc qui recèle une part importante de nature et accueille un flux quotidien continu de personnes et des pics de fréquentation, n’est pas aisé. Il s’agissait donc de bien identifier les usages et les différents lieux au sein du parc afin d’offrir à la fois toute la diversité des pratiques liées au « jardin public » et le développement d’un projet original, bien ciblé, en tirant parti des spécificités du site.

Et tout cela a volé en éclat lorsque Gilles GASCON, pour se venger de ses prédécesseurs, a dénoncé (annulé) le projet. Coutumier du fait et complètement inexpérimenté, le maire Gilles GASCON n’avait pas mesuré les conséquences d’un tel choix !

Lors du conseil municipal du 25 Septembre 2014 (Rapport n°28 – Résiliation du PROJET « PARC NELSON MENDELA »), Gilles GASCON avait décidé de résilier le marché de maîtrise d'œuvre relatif à la réalisation du parc Nelson Mandela ainsi que le marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage relatif à une étude de sécurité et de sûreté publique s'y rattachant. A l’époque, c’était sa façon de témoigner son attachement à une de ses thématiques de campagne électorale à savoir la mixité sociale.

Ce qu’il faut retenir est que Gilles GASCON, en tant qu’élu membre du jury du concours de maîtrise d'œuvre relatif à l’opération « Réalisation du Parc Nelson Mandela » avait voté des deux mains en faveur de la construction de ce Parc. Il avait voté même l’attribution d’une prime de 20 000 euros à verser à chacune des 3 équipes de projeteurs non retenues (indemnisation pour le travail réalisé).

  

« Délibération n°13.013 du 31 janvier 2013 : A l'unanimité, le Conseil municipal dénomme le futur parc urbain situé au Carré Rostand, « Parc Nelson Mandela », et approuve le programme de réalisation de ce parc. (Gilles GASCON et son groupe politique ont voté en faveur de cette délibération).

Délibération n°13.014 du 31 janvier 2013 : A l’unanimité des suffrages, Monsieur Gilles Gascon (entre autres) est élu membre du jury du concours de maîtrise d'œuvre relatif à l’opération : réalisation du parc Nelson Mandela.

Délibération n°13.120 du 20 novembre 2013 : A l'unanimité, le conseil municipal attribue le marché de maîtrise d'œuvre du Parc Nelson Mandela au groupement cité dans le rapport et dit qu'une prime de 20 000 euros HT sera versée à chacune des 3 équipes non retenues.

  

Téléchargement des délibérations :

icone_pdf_square.jpg Délibération n°13.013 du 31 Janvier 2013 : Icone_Telecharger_White.jpg
icone_pdf_square.jpg Délibération n°13.014 du 31 Janvier 2013 :
icone_pdf_square.jpg Délibération n°13.120 du 31 Janvier 2013 : Icone_Telecharger_White.jpg

A aucun moment, lors des débats concernant les étapes de proposition et de validation de ce projet, Gilles GASCON ne s’est pas manifesté pour émettre une quelconque réserve. Le projet a donc été lancé avec l’approbation de Gilles GASCON qui une fois élu a décidé de prendre en otage les San Priods pour régler ses comptes avec l’ancienne Maire Martine DAVID. Selon ses propres mots, elle l’aurait martyrisé ! Pauvre enfant ! Cela étant, cette décision complètement irréfléchie a généré des pertes financières considérables pour la ville et donc le contribuable !

En effet, les San Priods ont été mis à contribution pour financer à hauteur 13 640.00€ les pénalités pour la résiliation de ce projet, élaboré, rappelons-le, dans le cadre de la concertation alors qu’aucun membre de la majorité (UPM) n’a participé. Cette absence d’analyse et de tact a aussi occasionné des pertes financières significatives pour la commune : plus de 250 000 euros pour la ville sans compter le travail de multiples acteurs et services, et les heures de travail que ces projets mobilisent.

Somme toute, Gilles GASCON avait voté en faveur de ce projet pour revenir sur « ses décisions » une fois élu. Il était en responsabilité en tant qu’élu de l'opposition, il avait donc la charge de travailler et d'éplucher les comptes que la majorité précédente lui avait fournis ; si l’aspect financier de ce projet posait un quelconque problème, alors il aurait dû voter contre ce projet. Il ne l’a pas fait, bien au contraire ! Pourquoi ?

Mais Gilles GASCON ne s’est pas arrêté là ! Pour sortir du guêpier dans lequel il s’était mis, il nous faisait part de sa volonté de conserver le projet, mais avec un investissement revu à la baisse à plus de 90% par rapport à ce qu’avait budgété l’ancienne majorité, soit 500 000 € au lieu des 3.6 millions HT (5 millions d'€ TDC + TVA). Il reste encore convaincu qu’il est en capacité d’offrir une prestation équivalente avec un budget aussi réduit. Comprendra-t-il un jour que les transformations d’une ville s’accompagnent souvent de travaux qui sont générateurs d’emploi ?

Le 30 octobre 2014, dans le cadre de l’aménagement de l’hypothétique Parc Nelson Mandela et pour remplir ses obligations vis-à-vis des administrés, Gilles GASCON décide de créer un poste d’ingénieur territorial Cat. A avec pour missions :

  • l'élaboration du projet d'aménagement du Parc Nelson Mandela ;
  • la réalisation des études de faisabilité, économique, écologique, sociale, technique, financière et juridique du projet ;
  • l'élaboration des dossiers techniques et de suivi du chantier ;
  • le suivi et l'accompagnement des· habitants investis dans les jardins de poche ;
  • le lien avec les partenaires pour la conception, le suivi des travaux et l'entretien des espaces publics verts.

  

Gilles GASCON a d’ailleurs demandé au conseil municipal d’approuver la création d'un emploi de chargé de mission pour les espaces verts naturels avec les caractéristiques suivantes :

  • Catégorie A
  • Cadre d'emploi : ingénieur territorial
  • Rémunération : indice brut minimum 379 / indice brut maximum 750.
  • Temps complet
  • Régime indemnitaire mensuel applicable aux ingénieurs territoriaux et primes de fin d'année.

La seule personne qui a été retenue pour ce poste est Pascal Marion Bourgeat, ex-conseiller municipal de l’opposition UMP entre 2008 et 2014 sur la liste de Philippe Meunier. Depuis sa prise de fonction, soit bientôt deux ans, pas une avancée sur le projet, pas de concertation avec la population si ce n’est deux réunions d’information pour nous exposer une esquisse potentielle du « projet » réalisée par les techniciens de la ville. Cet ingénieur territorial (Cat. A), Pascal Marion Bourgeat, a souvent brillé par son absence dans les conseils de quartier pour faire état de l’avancée de ses travaux. Toutes les interrogations qui ont été soulevées lors des conseils de quartier de Bel-Air-Plaine de Saythe sont à ce jour restées sans réponse.

28 Mai 2015 - Petit rappel : Dans le cadre de la création du parc urbain Nelson MANDELA, Gilles GASCON a sollicité le conseil municipal pour l’autoriser à procéder à des demandes d'aide financière auprès de la région Rhône-Alpes en contrepartie de la mise à disposition d'équipements sportifs auprès des élèves des lycées CONDORCET et Fernand FOREST. Mais pour une telle demande un projet doit être présenté pour permettre aux futurs partenaires de se positionner.

  

Problème : A l’époque (comme aujourd’hui), les San Priods ne savaient toujours pas où en était le projet du Parc N. Mandela du fait du manque de communication et de l’absence de concertation. Dans le magazine Couleur n°263 page 14 du mois d’Avril 2015 (télécharger ici), une description rapide du Parc Mandela est évoquée ce qui laisse supposer que le projet est abouti ; mais cela nous laissait tout de même sceptique ! Pourquoi ? Tout simplement parce que la description de ce projet correspond, à quelque chose prêt, à la philosophie du programme pour lequel la majorité Socialiste avait retenu l'équipe de maîtrise d'œuvre In Situ ; ce projet était évalué à l'époque, pour la partie travaux à 3,6 M€. D’ailleurs, Corinne Dubos conseillère municipale PS, faisait remarquer que les éléments de programme du dossier sont restés les mêmes avec en plus de nouveaux équipements.

Dès lors la question se pose : comment Gilles GASCON et sa majorité comptent ils s’y prendre pour rester dans le budget de 500 000 euros décidé initialement ? Etait-ce raisonnable en 2014 de proférer des mensonges en conseil municipal et utiliser la presse pour irriguer les foyers San Priods de théories propagandistes. A titre informel, la réalisation du parc des couleurs de (3000 m²) situé au centre de la copropriété Bellevue s’est élevée à 480 000 euros. La superficie du Parc Nelson Mandela est de 12 hectares (120 000 m² soit un terrain 40 fois plus grand) ; le budget de 500 000 euros sera-t-il tenu ? Le travail relatif à ce parc devait commencer le premier semestre 2016 selon Gilles GASCON mais à ce jour toujours pas de concertation. Quant à sa réalisation…

Aujourd’hui, à cause de l’amateurisme démesuré du maire Gilles GASCON et de l’irrespect qu’il voue aux équipes du président de la métropole Gérard Colomb, le projet est en stand-by. D’ailleurs il n’a jamais commencé ; il suffit de passer devant les 12 hectares de terrain pour se rendre compte.

  

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Selon Gilles GASCON, le Parc Nelson Mandela devait être dévoilé à la population au 1er semestre 2016 ce qui laissait sous-entendre que le projet était quasi finalisé. Jeudi 15 Septembre 2016 s’est tenue une réunion de la commission « Vie associative, sport et jeunesse » dans laquelle siège Sandrine LIGOUT (Conseillère Régionale FN et Conseillère municipale).

Cette commission rassemblait des élus de tout bord politique pour examiner les rapports qui ont été soumis à la commission permanente du 22 septembre 2016. Dans le rapport 1150, nous lisons :  " Madame LIGOUT s’étonne qu’une subvention à la Ville de Saint-Priest de 17 501 euros soit proposée pour la création d’un parcours dans le parc Nelson Mandela sachant, en tant qu’élue de la Ville de Saint-Priest, que ce parc n’existe pas."

  

Monsieur SCAPPATICCI explique que la dénomination du lieu est peut-être erronée, mais que par contre le projet présenté se situe à côté du lycée Condorcet. Il s’agit d’un équipement d’agrès qui sera accessible à tous et notamment aux professeurs d’EPS.

Monsieur SENN ajoute que des précisions complémentaires pourront être apportées lors de la prochaine réunion de la commission 18.

Télécharger le compte rendu de la commission (rapport 1150) :  Icone_Telecharger_White.jpg

Le compte rendu de cette réunion est très explicite. La conseillère régionale Mme LIGOUT s’interroge sur le caractère légal et la validité de cette subvention de 17 501 euros car ce projet de parc urbain n’existe toujours pas. Au lendemain de cette commission, tout l’exécutif (LR) était informé de l’intervention de Sandrine LIGOUT. D’ailleurs, pendant la foire d’automne, Pascal Marion Bourgeat a interpellé Antoine Galéra (Conseiller municipal FN) pour lui dire que « Sandrine Ligout devait arrêter de raconter des conneries ».

Des questions similaires ont été soulevées par des habitants lors du dernier conseil de quartier Bel-Air – Plaine de Saythe qui s’est tenu le Mercredi 14 Septembre 2016. Deux conseillers ont insisté sur ce point. Michel Villard et Christian Schlick se sont substitués à l’ingénieur territorial (Cat. A) Pascal Marion Bourgeat, aux abonnés absents pour la nième fois, pour expliquer à l’ensemble des habitants présents que ce terrain de 12 hectares appartenait en fait à la métropole. Un habitant excédé lâche « mais bon sang ! Vous implantez un parc urbain et vous découvrez que le terrain ne nous appartient pas ! Mais si demain je dois faire construire une maison, la première chose dont je vais m’assurer, c’est que le terrain m’appartient bien ! ».

Explication :

Le terrain qui devait accueillir le parc urbain Nelson Mandela appartient à la métropole. Ce terrain étant déclaré constructible, la métropole de Lyon ne veut pas perdre ses droits à construire. Pour éviter un tel scénario, l’ancienne municipalité, en accord avec la métropole, avait envisagé de lui céder le terrain sur lequel se trouve le stade Joly. Ce stade devait être remplacé par un nouveau complexe sportif sur le terrain qui actuellement sert d’aire de stationnement pour les gens du voyage. En procédant de cette façon la métropole conservait ses droits à construire sur le territoire. L’annulation soudaine de ce projet a donc entraîné l’annulation d’une série de compromis entre la métropole et la commune de Saint-Priest. Parce que Gilles GASCON était systématiquement absent des conseils municipaux entre 2008 et 2012, et parce que sa méconnaissance des dossiers n’est plus un secret pour personne, il a voté en faveur de ce projet pour l’abroger une fois élu. Si Gilles GASCON avait pris le temps de s’approprier le dossier un tant soit peu, peut-être n’aurait-il pas agi tel un débutant animé par un sentiment de vengeance à l’égard Martine DAVID.

A présent la situation est au point mort. Cela étant Gilles GASCON a eu une idée de génie ! Il espère que Gérard Colomb lui concède une location pour un euro symbolique alors qu’il ne perd pas une occasion de le dénigrer. La balle est dans le camp de Gilles GASCON : soit la métropole récupère ses droits à construire soit le projet reste au point mort. Dans ce cas, quels seront les terrains que Gilles GASCON sera prêt à céder à la métropole si celle-ci veut conserver ses droit à construire ?

    


Date de création : 09/10/2016 17:13
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