Incendie sur Bel Air 2
Incendies à répétition sur BEL AIR.
Ces dernières semaines, sur la commune de Saint Priest et particulièrement dans le quartier de Bel Air, des voitures partent en fumée, incendiées par des criminels sans conscience ni courage. Ce week-end (9 & 10 Avril 2016), c’est un véhicule de marque Renault TWINGO qui a encore été la proie des flammes.
Incendie - Claude Farrère (Bel Air 2) |
Incendie - Claude Farrère (Bel Air 2) |
Pour nos politiques, ce phénomène de délinquance injustifiable serait le signal d’une jeunesse en rupture avec les institutions. Leur ennui se transformerait en vandalisme, manifestation d’une colère illégitime et tout cela pour attirer l’attention et ainsi exprimer leur exaspération et leur défiance à l’égard de la police.
Gilles GASCON, autoproclamé homme providentiel, avait organisé les thématiques de sa campagne, autour de la sécurité, la protection et la prévention, des domaines qu’il estimait mal traités par l’ancien maire (PS) alors qu’ils constituent une des préoccupations essentielles pour les électeurs, après la formation professionnelle, l’emploi et le logement.
En plaçant les assemblées de quartier et les conseils de quartier sous le signe de la sécurité, il s’éloigne sans doute des missions premières de la police municipale. Ses méthodes de travail ne lui permettent pas de lutter efficacement contre les violences urbaines et il renforce les certitudes de la population San Priote qui voit en lui un « Sarkozy local » incapable de remplir sa mission de maire.
La multiplication des actes de violence et d’incivilités doit appeler une réponse. Depuis avril 2014, à l’exception d’un ou deux rappels à la loi, les politiques conduites par Gilles GASCON ne donnent pas satisfaction. Et si le maire doit être un acteur central de la lutte contre la délinquance, alors il ne doit pas systématiquement se cacher derrière les responsabilités de l’Etat.
Que dit la loi ? :
Les incendies sont pénalement qualifiés suivant les circonstances volontaires ou involontaires, la nature des biens incendiés, les risques causés aux personnes et la gravité des dommages qui en résultent. Article 322-5 à 322-11 du Code pénal.
Les peines encourues vont d’un an d’emprisonnement et 15 000 € d’amende à la réclusion criminelle à perpétuité et 150 000 € (en cas de mort). Les tentatives d’incendie sont systématiquement punissables.
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